Sénégal : Les acteurs de la société civile édifiés sur les résultats de la Cop 27 - Africa Green Magazine

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Sénégal : Les acteurs de la société civile édifiés sur les résultats de la Cop 27

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Sénégal : Les acteurs de la société civile édifiés sur les résultats de la Cop 27




Sénégal - AGM     Renforcer la capacité des organisations de la société civile en vue de leur participation active aux débats sur les enjeux liés à la justice climatique. C’est tout le sens de cet atelier de restitution organisé par l’alliance panafricaine pour la justice climatique PACJA/Sn et ses partenaires dont l’ONG Action Solidarité International. 


L'atelier vise également à partager les résultats de la Cop27 sur les changements climatiques avec l’ensemble des acteurs de lutte. L’atelier qui s’est tenu, le 25 janvier 2023 à Dakar, s’inscrit dans le cadre du projet « Activistes Africains pour la Justice Climatique » (AAJC).


Au cœur des débats, le renforcement des mécanismes d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques dont notamment les négociations de la Cop 27 sur la  finance du climat. Aussi, les experts ont apporté des éclairages sur l’article 6 de l’accord de Paris relatif à la CND (Contribution Déterminée au niveau National), les impacts de l’agriculture par rapport aux GES et la « dimension genre » dans l’adaptation face aux changements climatiques ont été passés aux peignes fins.


Pour ce faire, ils étaient une cinquantaine de participants essentiellement composés des organisations de la société civile dont notamment le REPES (réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement), RECODEF (réseau de communication et de développement des femmes du Sénégal) et des autorités administratives pour ne citer que ceux-ci, à prendre part à cet atelier de restitution sur les résultats de la Cop 27 sur les changements climatiques, tenue du 6 au 19 novembre 2022 à Sharm El Sheikh, en Egypte. D’entrée de jeu, pour le directeur exécutif de l’ONG, Action Solidarité International, Mamadou Barry « l’objectif de ce projet, c’est de véritablement renforcer les mouvements sociaux, de leur donner la parole pour justement pouvoir faire face et de réclamer une justice climatique. Par ce qu’il ne s’agit pas simplement d’en faire l’apanage de certaines élites. Mais que cette question de justice climatique doit être prise en charge par tous les acteurs. Parce que toutes les catégories sont véritablement impactées par les changements climatiques, elles doivent pouvoir où qu’elles soient réclamées cette justice. Donc le projet catalyse cette problématique pour renforcer cette mobilisation dans les pays d’interventions du projet dont le Sénégal » a déclaré le directeur exécutif de l’ONG Action Solidarité International.



Si le maître mot de la Cop 26 passée était la réduction voire l’atténuation des changements climatiques, la principale résolution de la Cop 27, vise l’adaptation des pays vulnérables face aux changements climatiques. Pour cela, la création d’un fond pour « répondre aux pertes et dommages des effets néfastes des changements climatiques » a été décidée au profit des pays vulnérables. Sur ce, Youssouf Ndiaye, de l’alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), a dressé le tableau des impacts liés aux changements climatiques sur le continent avant de rappeler la nécessité de la justice climatique « n’oublions pas que l’Afrique ne contribue que pour 3% dans les émissions de gaz à effets de serre mais nous en subissons les conséquences les plus néfastes : la perte de la biodiversité, la protection de la nature, les érosions côtières et aussi la perte des activités économiques, donc qui font qu’il y a des déplacés » se désole le vice-président PACJA/Sn. Avant de rappeler aussi que « le rapport des nations unies avait pu montrer effectivement que ce changement climatique va créer 1 milliard 200 millions de pauvres dont 70% en Afrique principalement des femmes qui sont les plus vulnérables. C’est ce qui a montré qu’il va falloir prendre des décisions fermes maintenant pour essayer de reprendre les choses en main et d’inverser la tendance dans le but réellement de maintenir le réchauffement promu à 1.5°c avant 2050 » a ajouté Youssouf Ndiaye. 


Les intervenants ont été unanimes sur la nécessité d’une synergie d’action des acteurs à tous les niveaux avec un accent particulier sur la participation des jeunes leaders pour relever les défis liés aux changements climatiques. Mamadou Habib Kébé, est jeune leader, président de la plateforme nationale des jeunes sur le changement climatique pour qui. La jeunesse est prête à jouer pleinement son rôle face aux enjeux climatiques qui se dessinent « la jeunesse Sénégalaise s’active énergiquement dans le combat contre les changements climatiques. Au départ, on était dans l’impréparation et dans l’amateurisme. Aujourd’hui, les jeunes sont capacités, les jeunes sont organisés à travers des clubs. Nous sommes 22 dans le Sénégal.  Nous faisons de la sensibilisation, nous faisons des actions concrètes pour l’adaptation mais aussi pour l’atténuation  » s’est-il targué.


En outre, l’évènement a aussi marqué la participation des autorités législatives à travers l’honorable Mansour Diedhiou, représentant, le réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement. Il a apprécié l’exercice à sa juste valeur avant de parler du rôle des parlementaires dans le dispositif de lutte contre les changements climatiques « le réseau des parlementaires est toujours à l’écoute pour apporter des solutions. Je pense que ce genre d’atelier est important pour nous, ça participe à nous capacité nous parlementaire dans le domaine des changements climatiques et cela nous permet plus tard de proposer des lois à nos gouvernants mais aussi de contrôler l’action gouvernementale. Par ce que nous sommes des relais entre les pouvoirs publics et les populations. Il faudra que ce projet soit porté par les jeunes. Nous croyons aux jeunes » a-t-il dit lors du point de presse.


Alassane SOW

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