LA BIODIVERSITE AU CŒUR D’UN SOMMET INTERNATIONAL DENOMME « ONE PLANET SUMMIT »
Le sommet
a été tenu hier, lundi 11 janvier en France dans le cadre de la protection de
la biodiversité. Ce nouveau sommet mondial de la finance verte, le « One
Planet Summit » est conjointement organisé en ce début d’année 2021 par la
France avec la Banque Mondiale et les Nations Unies. Un rendez-vous coprésidé
par le chef de l’Etat français Emmanuel Macron et Son Altesse Royale le Prince de
Galles. Cette rencontre a réuni des Chefs d’État et des acteurs de la société
civile.
La
conférence a été consacrée à quatre thèmes que sont la protection des
écosystèmes terrestres et marins, la promotion de l'agro écologie, la
mobilisation des financements et le lien entre déforestation, préservation des
espèces et santé humaine. Mais au niveau international, aucun des objectifs
fixés pour la décennie écoulée en termes de protection de la biodiversité n'a
été atteint, a rappelé Emmanuel Macron.
En ce
sens, la France a souhaité, avec ce sommet tenu en grande partie par
visioconférence, relancer la diplomatie verte, après une année blanche en
termes de sommets internationaux. Il a été précédé par une rencontre consacrée
à la "grande muraille verte" qui lutte contre la désertification dans
onze pays au sud du Sahara. C’est l’une des raisons pour lesquelles ce 4ème
sommet tenue à l’Elysée à vue la présence de Akinwumi Adesina, Président de la Banque
Africaine de Développement (BAD). Ce dernier à signaler que la structure dont-il
est en charge s’est engagé à mobiliser plus de 3 000 milliards pour le
financement de la grande muraille vert. Ces fonds viennent s’ajouter à la
promesse sur 5 ans des plus de 7 000 milliards de francs CFA. Selon un
communiqué, ces ressources permettront de mettre en œuvre une série de
programmes de soutien à la grande muraille verte en s’appuyant sur des sources
de financement interne et externe.
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En effet,
cela permettra une restauration des paysages désertiques actuelles de l’Afrique,
en assurant la sécurité alimentaire, en créant des emplois et en incitant des
millions d’africains, du sahel à Djibouti, à rester dans la région du sahel. Le
plan de la grande muraille verte consistera à planter une mosaïque d’arbre, de
prairies, de végétation et de plantes sur 8000 km de long et 15 km de large à
travers le Sahara et le sahel. Le journal le quotidien souligne dans ses colonnes
que la BAD a fait de la région du sahel une priorité absolue en matière
d’investissement et de mobilisation de nouvelles sources de financement pour faire
progresser les opportunités climatiques de l’Afrique.
Face à
cette période de COVID-19, les différentes parties prenantes ont mesuré la
gravité de la situation environnementale et comptent agir afin d’alléger la
situation. D’ailleurs, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, prône
pour un changement de normalité face au danger des dérèglements
environnementaux après cette crise du Covid-19. Selon Philippe Mauguin,
président de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation
et l'environnement (INRAE), l'épidémie
de Covid-19 a mis en lumière les liens entre la destruction de la nature et
l'émergence de nouvelles maladies. Pour prévenir de nouvelles épidémies, une
initiative nommée Prezode a été mise sur pied. Elle rassemble des instituts de
recherche en France (Inrae, Cirad, IRD...), en Asie, en Afrique, en Amérique
latine ou encore des universités.
Ainsi, ce
sommet international
« One
Planet Summit » a permis de faire un point sur la coalition
pour la haute ambition, portée par le Costa Rica, la France et le Royaume-Uni.
Elle compte à présent plus de 50 États engagés pour protéger " au moins 30
% des terres et des océans. La coalition d'ONG High seas alliance avance que
pour atteindre une protection de 30 % de l'océan, des Aires Marines Protégées (AMP)
devront être établies en haute mer.
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