Les réglementations environnementales internationales … socle de durabilité du développement mondial
Les actions initiales pour lutter contre le changement
climatique et la dégradation des écosystèmes à travers la planète, telles que les
politiques et réglementations, les accords internationaux ainsi que les
solutions et innovations technologiques, sont dans une certaine mesure
efficaces, mais ne s'attaquent pas au comportement humain lui-même, bien que ce
dernier soit la force destructrice derrière le dommage environnemental.
Dans de nombreux pays en développement comme ceux sur le
continent africain, les systèmes de gestion des déchets par exemple, se
heurtent à des difficultés fondamentales en raison d'un manque de bonnes réglementations.
Ces pays se voient contraints de restructurer leurs systèmes de gestion des
déchets solides pour traiter les déchets non exportés, en créant par exemple une
plus grande capacité de recyclage.
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La gestion des déchets électroniques est aussi devenue un
défi majeur auquel sont confrontés de nombreux pays africains où l'infrastructure
de gestion de ces types de déchets n'est pas encore totalement développée ou est
même complètement inexistante en raison du manque de législation
environnementale adéquate. Il est bien nécessaire que tous les pays travaillent
ensemble à l'échelle globale suivant des réglementations internationales pour
s'assurer que le commerce de déchets soit équitable et plus rigoureux comme dans
le cas de matières électroniques et nocives.
Pour ce qui est de la pêche, l'absence de bonne gestion
et de réglementations intergouvernementales appropriées dans la matière est
l'une des principales causes de la surpêche au monde. Les lois et les
règlements qui régissent ce secteur aujourd'hui se sont révélés inefficaces en
termes de limiter la capacité de pêche à des niveaux durables ou d’interdire la
pêche illégale en haute mer.
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Aussi, la dégradation des terres dans les régions qui s’étendent
à travers plusieurs pays frontaliers peut être réduite grâce à la mise en œuvre
de politiques transnationales d'utilisation des terres et à l'introduction
d'arrêtés qui réglementent l'utilisation des pentes raides, des zones humides
et des terres arables afin de promouvoir le développement durable.
Malgré les dégâts environnementaux actuels, les
gouvernements et les législateurs ont encore le pouvoir et le temps d'élaborer
des lois appropriées, avec la nécessité d'être plus proactifs pour que tout projet
important de protection et de conservation soit mené à bien. Le développement
d'un éventail de pratiques internationales durables comprenant l’utilisation de
ressources énergétiques renouvelables, le reboisement, la prévention de la
déforestation et la préservation de certaines zones boisées d'importance
particulière, ainsi que la création d'un ensemble plus élaboré de lois et de
réglementations intergouvernementales, est généralement considéré comme un pas
en avant décisif, du moins en théorie.
Il y a encore un long chemin à parcourir si nous voulons
inverser le processus de réchauffement climatique et assurer l'avenir de notre
planète, étant donné qu'il existe de nombreux facteurs et disparités
économiques et politiques qui constituent un obstacle majeur à la concertation
internationale.
L'accord de Paris ne suffira pas pour empêcher la
température moyenne mondiale d'augmenter de 1,5 °C. Une éducation
correcte, de nouvelles technologies et des politiques internationales plus efficaces
sont toutes nécessaires en ce moment pour éviter d'atteindre des catastrophes
irréversibles.
En conclusion, il s'avère de plus en plus nécessaire de
créer un ensemble holistique de réglementations environnementales
internationales qui s’appliquent dans le monde entier, mais qui prennent en
considération les différences climatiques, économiques et infrastructurelles
entre les pays pour atteindre les objectifs durables dans les années à venir.
Dr Roger Achkar
Fondateur et Directeur général
Global Waste Cleaning Network - GWCN
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