Afrique du Sud: des maisons construites grâce aux gravats et débris de bâtiments
AGM-Afrique du Sud En
Afrique du Sud, des centaines de milliers de baraques forment des
agglomérations dans les townships. D’après agenceecofin, ces habitations
exigües exposent près de 10 millions de Sud-Africains pauvres aux incendies,
inondations et aux problèmes de salubrité. La situation s’est particulièrement
aggravée en période de pandémie, la
configuration des townships rendant difficile l’application des mesures
barrières. Pour éliminer ces dangers quotidiens, les entrepreneurs proposent
des maisons en briques, des solutions rapides et peu coûteuses pour aider le gouvernement dans ses programmes de
logement.
Nhlanhla
Ndlovu offre des options de logement abordables et durables. Son entreprise
Hustlenomics, contribue non seulement au développement
urbain des townships mais aussi à créer une nouvelle économie circulaire dans
le secteur du bâtiment en recyclant les débris de construction. Toutefois, son
entreprise doit encore faire face à une rude concurrence de la part d'autres
constructeurs. Pour se démarquer, il a choisi un modèle économique basé sur le recyclage de gravats, ce qui lui a
permis de baisser les prix et de séduire une plus grande clientèle, grâce aux
structures abordables et écologiques.
Les
briques ressemblent à celles de Légo
cela permet d’utiliser 70% de ciment
en moins. Le client peut ainsi économiser jusqu’à 30 % en budget de construction.
Il
fabrique ses briques à partir de gravats et des débris de bâtiment qu’il
recycle, il n’a pas besoin de sable il n’a pas besoin non plus de faire sécher
ses briques au feu.
Les
débris de construction posent de nombreux soucis environnementaux majeurs à Johannesburg
de nombreuses entreprises se débarrassent des gravats illégalement sans payer
des taxes des traitements de déchets. D’après Nhlanhla Ndlovu, mon plan
est de former les gens et surtout les
femmes qui vivent ici sur cette mode de construction écologique. Il faut
les donner les compétences pour qu’ils construisent leur propre structure, cela
permet de remplacer leur baraque en tôle.
Beaucoup
de gens vivent de la collecte des déchets, ils ramassent et collectent tous les
déchets. Nous, nous nous chargeons de ce qui suit nous trouvons une utilisation
de ses déchets, nous réparons des routes, nous en faisons du compost et nous
redistribuons aussi des déchets aux organisateurs qui les utilisent, selon Nondumiso Sibiya fondatrice de la
start-up Boombadotmobi.
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