EXPLOITATION DES SOLS : UN PROBLEME PLANETAIRE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Le monde
est touché aujourd’hui par une dégradation sans cesse des terres. Selon les
évaluations des Nations unies, elle concerne un tiers de la surface de la
planète et touche une centaine de pays sur tous les continents, mais plus
particulièrement l’Afrique, l’Asie centrale, le Moyen-Orient et une partie du
continent américain.
Ce
processus conduisant à une perte permanente de la productivité biologique et
économique des écosystèmes est due à l’érosion du vent et de l’eau, à la perte
de la capacité des sols à stocker l’eau, à la chute de leur fertilité, à
l’absence de toute végétation et à l’exploitation clandestine des carrières.
Des phénomènes qui entrainent des conséquences sur l’environnement.
Ces
problèmes sont souvent répertoriés au Sénégal, mais la plus part des cas relève
du domaine de l’érosion côtière dû, entre autres à l’exploitation clandestine de
la terre et aux enjeux de la pression démographique. D’ailleurs, la gendarmerie
avec l’appui du ministère de l’environnement ont récemment démantelé un réseau
d’exploitation clandestine de carrières à Kolda, plus précisément dans la
commune de kandia. Cette information a été donnée dans un communiqué de
l’association international pour Médina-mary reçu par l’APS.
Selon la
source, l’opération a eu lieu sur un site situé dans une zone isolée, à
l’intérieur d’une brousse, dans la commune de Kandia, à environ 2 km au
nord-ouest de la ville de Vélingara. Ce qui
a permis de saisir le matériel d’extraction et de mettre fin aux
activités menées en illégalité. Bien que les moyens utilisés étaient
rudimentaires, ils avaient des conséquences sur l’environnement en entraînant
la dégradation du sol et en affectant également le tracée du ruissellement des
eaux de pluies.
On sait
aujourd’hui que la dégradation des terres accroît les risques des conditions climatiques,
avec notamment un phénomène de désertification accru. D’après un rapport du
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), un tiers
de la population mondiale vit déjà dans les régions sèches du globe et va donc
se retrouver exposée au changement climatique et à la dégradation des sols.
Mais malgré cela, l’homme semble ne pas être conscient de l’ampleur de la situation.
Amélia
DACOSTA
Journaliste AGM
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