JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME - Africa Green Magazine

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JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME

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JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME



Cette année le thème choisis par l’OMS pour célébrer ce 25 Avril 2022 est « innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies ».


Alors que le monde semble enfin prêt à émergé de la crise sanitaire, les plus grandes instances sanitaires du monde travaille encore à éradiquer le paludisme de manière drastique. En effet, le dernier rapport de l’OMS parut en décembre 2021  dresse un bilan de l’année précédente toujours aussi alarmant. 96% des décès imputables au paludisme dans le monde en 2020 sont dénombré sur le continent africain. La maladie tue considérablement en particulier les enfants, selon l’OMS le virus serait plus meurtrier et réitère ses appels à la mobilisation. « Les enfants âgés de moins de 5 ans constituent le groupe le plus vulnérable touché par le paludisme ; en 2019, ils ont représenté 67% des décès imputables au paludisme dans le monde (soit 274.000) » rapporte l’Organisation Mondial de la Santé (OMS).  


Les progrès quant à la charge du paludisme ont ralenti voir stagné ces dernières années, en particulier dans les pays à forte charge d’Afrique subsaharienne. Il est nécessaire dans l’urgence de poser des actions concertées pour remettre le monde sur la voie qui lui permettra d’atteindre les cibles de 2030 de la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de l’OMS.  

L’OMS recommande …

Il existe cependant depuis quelques années un vaccin antipaludique nommé RTS,S/AS01 vivement recommandé par l’OMS. Cette recommandation se fonde sur les résultats d’un programme pilote actuellement coordonné par l’Organisation au Ghana, au Kenya et au Malawi qui a bénéficié à plus de 900.000 enfants depuis 2019. Le vaccin est qualifié de sûr, pouvant être administré en pratique et permet de réduire les formes grave du paludisme. Ce vaccin, le premier à n’avoir jamais été  recommandé contre une maladie parasitaire, constitue une grande avancé scientifique et illustre ce que l’innovation permet de réaliser en pratique.

Il y a aussi l’artemisia …

Certains la surnomment la « solution miracle » mais la communauté scientifique reste sceptique sur son efficacité et inquiète de ses effets secondaires.

Artémisia

Originaire d’Asie, la plante Artemisia est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des siècles. Près de 400 espèces de la plante poussent à travers le monde, parmi lesquels l’Artemisia annua (armoise annuelle). C’est de cette espèce qu’est extraite l’artemisinine, principe actif contenu dans les principaux traitements antipaludiques utilisés pour traiter la maladie aujourd’hui.


En moins d’une dizaine d’année, l’utilisation de l’artemisia a augmenté particulièrement en Afrique dans un peu plus de 18 pays. Plusieurs associations promeuvent la plante sous toutes ses formes en traitement préventif ou curatif.


Sur le continent noir, par faute de moyen ou manque de structures sanitaires les populations se prêtent à des remèdes de la pharmacopée traditionnelle. La phytothérapie moins couteuse y serait un avantage par rapport aux médicaments souvent plus onéreux, rares ou faux.

 

En 2020, on comptait 241 millions de cas de paludisme pour 627000 décès. Les chiffres sont en hausse par rapport à l’année précédente. Un peu plus de la moitié de tous les décès palustres étaient enregistrés dans 4 pays africains : le Nigeria(31,9), la République démocratique du Congo(13,2), la République-Unie de Tanzanie (4,1) et le Mozambique(3,8). 


L’objectif actuel de l’OMS est de réduire d’au moins 90% l’incidence du paludisme d’ici 2030, réduire d’au moins 90% la mortalité palustre, éliminer le paludisme dans 35 pays au moins d’ici 2030 et empêcher une résurgence du paludisme dans tous les pays exempts.

 


PAMOUANDE Princesse D./AGM

 

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