SEMAINE MONDIAL DES DEFICITS IMMUNITAIRES PRIMITIFS
La
semaine du 22 au 29 Avril est consacrée à la sensibilisation des questions
portant sur cette pathologie encore peu connu dans notre société.
Par définition,
un déficit immunitaire primitif correspond à l’affaiblissement du système immunitaire
d’une personne à partir du sixième mois de la vie. Les déficits immunitaires
primitifs regroupent jusqu’à 250 maladies.
Quand le
dysfonctionnement du système immunitaire est d’origine génétique, on parle de
déficit immunitaire primitif (DIP). Les personnes atteintes de ce déficit sont
incapables de produire des anticorps, appelés aussi immunoglobulines. C’est précisément
le manque d’immunoglobulines qui augmente la sensibilité accru des patients aux
infections.
A ce
jour, la maladie reste encore difficile à diagnostiquer. On compte généralement
entre 10 à 15 ans de recul sur le patient pour envisager cette solution. Pour
arriver à ce diagnostic, deux tests primordiaux peuvent être effectué :
- un hémogramme qui détermine le nombre de cellules sanguines et leurs caractéristiques
- le calcul des immunoglobulines sériques
Il existe
cependant plusieurs autres indicatifs tels que des antécédents de la maladie (ou
l’anamnèse) et un examen physique (le DIP peut se caractériser par une pâleur,
un malaise général, une malnutrition etc.).
Chez les
enfants atteints, ces infections se caractérisent de manière fréquente et grave
par la septicémie, la méningite ou la pneumonie. Les infections ont tendance à
se reproduire de manières plus fréquentes et plus sévères. Elles ont tendance à
se compliquer.
Pour
traiter les DIP, les personnes sujettes peuvent prendre des médicaments
antimicrobiens, pour prévenir et traiter les infections. Des immunoglobulines
peuvent leur être administrées si la protection d’anticorps est insuffisante ou
s’ils ne fonctionnent pas normalement.
PAMOUANDE
Princesse D / AGM
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