La Niña prive de pluies des millions d’africains de l’Est - Africa Green Magazine

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La Niña prive de pluies des millions d’africains de l’Est

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La Niña prive de pluies des millions d’africains de l’Est

 


AGM -    Coup dur dans la région Est de l’Afrique, il n’y aura peut-être pas de pluies encore cette saison. Pour cause, le phénomène climatique La Niña les empêche de tomber.  20 Millions de personnes sont menacées par la sécheresse en Afrique de l’Est.


Pour la quatrième saison consécutive, des millions d’africains répartis dans quatre pays devront subir des conditions de vies extrêmes dues à une sécheresse d’une rare violence. La corne de l’Afrique est frappée de plein fouet par le phénomène La Niña qui, empêche les pluies de s’abattre sur la région.


La communauté scientifique et les organisations humanitaires sont inquiètes, après 3 saisons de pluies qui ne sont pas tombés, elles craignent que cette énième saison prévue pour ce mois-ci à Djibouti, en Ethiopie, au Kenya et en Somalie ne se passe comme les précédentes.


Dans ce cas, ce manque de pluie caractérisera l’une des plus longues périodes de sécheresse depuis 40 ans dans cette région. Ce phénomène s’explique par le changement climatique qui engendre une succession d’événements météorologiques extrêmes dans une partie du monde qui n’est pas en mesure de les supporter.


@UNMultimedia
« Nous sommes indubitablement au bord de la catastrophe », a déploré le mois dernier Rein Paulsen, directeur de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). « Le temps presse !!! »


La sécheresse n’aidant pas, toutes les récoltes n’ont rien donné, le bétail meurt de jour en jour et laisse place à la famine et aux maladies.


Les attentes sont désormais tournées vers des pluies saisonnières censées tomber dans quelques semaines cependant les prévisions restent très peu encourageantes.


La Niña est un phénomène climatique assez mal connu, mais dans l'ensemble, il se traduit par une diminution de la température à la surface des eaux de l'est de l'océan Pacifique, autour de l'équateur. La Niña a été appelée ainsi car quelques-unes de ses caractéristiques sont inverses par rapport à El Niño, comme le renforcement des alizés[1]  dans le Pacifique ouest. Ceci s'accompagne d'une modification des couches de températures des océans.


La Niña ne frappe pas toutes les régions du Globe de la même manière. Ainsi, on observe une augmentation du nombre de cyclones dans le Pacifique ouest, une tendance à la sécheresse en Afrique de l'Est et dans l'est de l'Amérique du Sud et une humidité accrue en Afrique australe.


À noter que la température de la surface de l'eau qui refroidit dans l'est du Pacifique est propice à la prolifération de nutriments et donc de poissons qui s'en nourrissent, ce qui est un avantage pour la pêche.


La Niña intervient tous les quatre à cinq ans environ, et dure environ un à deux ans. Mais le rythme de ce phénomène déroge assez fréquemment à cette règle.

 

Princesse PAMOUANDE 



[1] L'alizé maritime est constamment humide, frais voire froid en hiver, et marqué par une faible amplitude thermique diurne.

 

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