Afrique : Les engagements au recyclage
AGM - Alors que le monde entier parle d’écologie et de protection de
l’environnement, tous les acteurs examinent et s’adaptent aux alternatives qui
ont à ce jour été présentés.
En 2019, on estimait à plus de 300 millions de tonnes la
production annuelle de déchets en Afrique. Mais où en est-on du recyclage en
Afrique ?
L’industrie du recyclage bien que juteuse peine toujours à
prendre son essor. Avec ses montagnes de déchets, les pays africains semblent
difficilement réussir à les collecter et les traiter. A ce jour, on estime que
7% des déchets produits sur le continent sont recyclés. Le mal est donc de
grande ampleur quand on sait qu’en occident le traitement des déchets est très
avancé.
Pourquoi l’Afrique peine
donc-t-elle a adopté le recyclage ?
Plusieurs experts, lorsqu’on parle de déchets en Afrique,
évoquent un indice démographique élevé. Selon leur estimation un habitant
produit en moyenne entre 0,46kg et 0,81kg par jour en Afrique, des chiffres qui
devraient tripler d’ici 2050 selon la banque mondiale.
Les états africains arrivent difficilement à effectuer la récolte
et le tri. Le recyclage et la revalorisation des déchets sont donc à un stade
rudimentaire. L’urgence actuelle des gouvernements africains est de nouer des
partenariats avec des entreprises locales ou étrangères et autres acteurs de ce
secteur pour une meilleure gestion des déchets. L’Afrique semble donc vouloir
tenir ses engagements écologiques.
Un précurseur africain…
@Edem D'Almeida |
Le togolais Edem D’Almeida ouvre la voie avec son entreprise Africa Global Recycling. Le jeune entrepreneur à la tête de la PME spécialisé dans la gestion et la revalorisation des déchets a l’air d’avoir compris l’urgence de ce secteur sensible. Depuis quelques années, Edem D‘Almeida travaillent sur les problématiques de déchets en Afrique en ayant sa propre manière d’aborder les angles : « que ce soit au Togo ou dans d’autres pays, les gens ne font pas du recyclage pour des questions écologiques mais pour leur survie. Chez AGR, on aborde le déchet sous l’angle de la collecte ou de l’élimination sur décharge ou l’enfouissement, mais en tenant compte de l’existant. Il y a déjà une économie autour du déchet qui ne demande qu’à être structuré ». Le Directeur de la PME où l’on peut désormais traiter 46 types de déchets espère encore voir développer son entreprise « A l’avenir, on pourrait créer des produits issus de nos déchets pour le monde entier ».
Une
initiative à saluer.
Princesse PAMOUANDE
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