UNE SEPTUAGÉNAIRE PRÉSERVE L’ENVIRONNEMENT EN HAÏTI - Africa Green Magazine

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UNE SEPTUAGÉNAIRE PRÉSERVE L’ENVIRONNEMENT EN HAÏTI

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UNE SEPTUAGÉNAIRE SEPTUAGÉNAIRE L’ENVIRONNEMENT EN HAÏTI

AGM- Haïti       « Le bambou sauvera Haïti, c’est ce que mon père Victor Wynne nous disait quand j’avais 10 ans. » confie Jane Wynne, militante écologiste et dirigeante de la réserve écologique Wynne Farm à Haïti. Cette activiste est une septuagénaire très énergique, travaille en famille pour protéger les terres où elle a toujours vécu. Une vocation héritée de son père qu’elle transmet aujourd’hui à ses filles et aux jeunes générations au cœur des montagnes haïtiennes. Dans un pays culturellement machiste, elle a au fil du temps développé son expertise dans l'univers agricole pourtant dominé par les hommes. 

 

D’après natura-sciences, la réserve écologique de Wynne Farm est située dans les montagnes de Kenscoff, à une altitude de 1800 mètres, sur 12,5 hectares de terre et accueille entre 700 à 800 personnes par mois. Pour sauvegarder cet héritage, ses enfants et petits-enfants ont trouvé que cette ferme ne pouvait pas rester seulement comme centre de recherche pour des étudiants en agronomie, ils ont décidé de faire un parc pour sensibiliser les gens. En plus de l’utilité de leurs ressources, la ferme Wynne s’engage aussi dans la protection de l’environnement avec son centre de recyclage mis en place. Dans ce centre, on recycle des papiers, des plastiques et aussi des matières organiques.

 

Wynne Farm possède également plusieurs pépinières. Les arbres plantés à la ferme sont protégés dans la réserve écologique et ont une plus grande chance de survie. Une fois cultivés, ils sont replantés partout en Haïti, car le pays a perdu la quasi-totalité de ses forêts, passant de 60% à moins de 2% de couvert arboré au cours des 80 dernières années. 



"On estime que 20 millions d'arbres sont coupés chaque année pour le charbon de bois qui est la seule source de carburant pour la plupart des gens. Ma vision est que le bambou remplace le bois pour fabriquer du charbon de bois. J'espère aussi qu'un jour, le bambou sera accepté par la population comme matériau de construction ordinaire, autre cause principale de déforestation. Si davantage de personnes sont instruites sur la croissance rapide et l'endurance du bambou, il devrait être utilisé à la place du bois comme culture durable. En conséquence, les arbres avec des cultures comestibles peuvent être laissés seuls pour nourrir la population. Ainsi, le bambou, à bien des égards, sauvera sûrement Haïti ". Ajoute-t-elle. 

 

 

Penda Djigo/ AGM

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