NIGERIA: UNE JEUNE FEMME CRÉE DES ŒUVRES D’ART GRACE AUX COUPONS DE TISSU - Africa Green Magazine

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NIGERIA: UNE JEUNE FEMME CRÉE DES ŒUVRES D’ART GRACE AUX COUPONS DE TISSU

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NIGERIA: UNE JEUNE FEMME CRÉE DES ŒUVRES D’ART GRACE AUX COUPONS DE TISSU



AGM- Nigéria     Au Nigéria, une jeune artiste se sert des chutes ou coupons de tissu pour créer des œuvres d’art. Grâce aux tailleurs de Lagos, elle recycle des tissus et leur permet dans la foulée d’échapper aux incinérateurs ou aux décharges qui encerclent la ville.


« Parfois les tailleurs les brûlent ou les jettent dans l’eau mais comme moi je me déplace pour les chercher les tailleurs me les gardent et on préserve ainsi l’environnement car au lieu de les jeter je les réutilise ». Marcellina Akpojotor


A l’échelle mondiale l’équivalent d’un camion plein de vêtements finit chaque seconde en moyenne à la décharge ou dans un incinérateur grâce à son art, Marcellina Akpojotor donne une seconde vie à ces tissus tout en gagnant sa vie.


@MARCELLINA_AKPOJOTOR
Dans son atelier, la jeune femme crée des portraits en utilisant des morceaux d’Ankara (tissu), un pinceau, de la peinture acrylique et des matériaux divers. Ce tissu coloré aux multiples motifs est ancré dans l’identité culturelle du Nigéria selon agenceecofin.com . Le pagne est un vêtement historique vecteur de transmission des cultures. Pour l’artiste, son travail est avant tout une réflexion de cette identité culturelle.


Grâce à cette activité, les déchets issus de l’industrie textile, autrefois jetés ou brûlés par les couturiers, sont désormais valorisés. Les portraits représentant la vie de famille, l’enfance, la mode, le travail, sont parfois vendus à 25 000 dollars, renseigne Reuters. L’art de Marcellina Akpojotor contribue non seulement à réduire la pollution de l’industrie textile, mais aussi à perpétuer de manière écologique les cultures africaines dans l’art.


Kehinde Afolabi, Directrice associé à Rele Gallery  explique « au début quand vous regardez l’œuvre vous ne voyez pas qu’il s’agit de tissus jetés, mais dès que vous vous approchez vous remarquez qu’elle utilise différentes couleurs et formes, et c’est ce qui la distingue des collectionneurs. C’est vraiment époustouflant comment quelqu’un peut récupérer des déchets et en faire quelque chose ». Aujourd’hui Akpojotor a vendu plus de 100 œuvres d’art à Rele Gallery et espère explorer d’autres moyens d’expression artistique dans les années à venir.



Penda Djigo/ AGM

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