LA SURPECHE : CES CHIFFRES QUI FONT FROID DANS LE DOS !!!
AGM/ En définition, la surpêche est une pêche excessive exercée par les humains, sur
les poissons et les fruits de mer. La surpêche n'est pas un phénomène
nouveau, il a débuté au 20e siècle, quand il a commencé à
menacer la planète dans son ensemble. Il affecte à la fois les ressources
halieutiques et l'environnement relate aquaportail.com.
Aujourd’hui,
environ un tiers des stocks de poissons sont surexploités d’après la FAO. Les chiffres de la surpêche sont plus
qu’inquiétants. En effet, plus de 171 millions de tonnes de produits aquatiques
sont pêchés dans le monde chaque année. Cela correspond à plus de 5400 kg
d’espèces marines récoltées des océans toutes les secondes. L’industrie de la
pêche dans le monde c’est plus de 362 milliards d’euros de chiffre d’affaires par
an.
La surpêche fait donc partie des plus graves
menaces pesant sur la santé des mers et de leurs habitants. Parallèlement, elle
affecte aussi directement de nombreux individus, à commencer dans les pays en
voie de développement. Le fait que chaque jour, d’innombrables tonnes de
poisson soient prélevées dans la mer à un rythme malheureusement très supérieur
à celui de la reconstitution naturelle des stocks s’apparente à un véritable
pillage des océans de la planète. Un aperçu de la triste réalité selon fishforward:
- chaque personne mange en moyenne 19,2 kg de poisson par an, soit environ deux fois plus qu’il y a 50 ans
- en 2013, environ 93 millions de tonnes de poisson ont été capturées dans le monde
- Les pratiques de pêche actuellement privilégiées sont responsables d’environ 38,5 millions de tonnes de prises accessoires chaque année rien qu’au cours des 40 dernières années, les populations d’espèces marines ont enregistré un déclin de 39 %
- Les stocks halieutiques exploités par les êtres humains aux fins de subsistance ou de commercialisation ont reculé de 50 % entre 1970 et 2010
- selon les estimations, la pêche illégale et non réglementée représente entre 11 et 26 millions de tonnes, soit 12 à 28 % de la pêche dans le monde
- près de 30 % des stocks halieutiques pêchés commercialement sont surexploités
- plus de 60 % des stocks halieutiques sont pleinement exploités dans l’Atlantique Nord-Est et les mers avoisinantes, 39 % des stocks halieutiques sont classés comme surexploités. En mer Méditerranée et en mer Noire, les données suffisantes et disponibles au sujet de 85 stocks montrent que 88 % d’entre eux sont surexploités
- plus de 50 % des importations sont issues des pays en voie de développement
La surpêche
menace la sécurité alimentaire et les équilibres écologiques marins mondiaux.
Elle affecte aussi bien la santé des océans que leurs habitants. La pêche
excessive légale ou illégale prélève d’innombrables poissons tous les jours à
un rythme de plus en plus rapide. Et nous citoyens et consommateurs avons un
rôle clé à jouer pour inverser cette tendance. La Banque mondiale et la FAO évaluent à 50 milliards de dollars par
an de gaspillage, ce qui représente le PIB de l’Italie. En effet, un poisson
sur trois pêché en mer ne sera pas consommé. Cela est dû principalement au fait
que de nombreux poissons sont pêchés accidentellement ou tout simplement
rejetés car ils ne correspondent pas aux critères du marché.
Les zones
de pêche recouvrent maintenant 90% de la surface totale des océans, seules les
zones polaires extrêmes ne sont pas exploitées.
Toutes les techniques de pêche ont un impact sur l’environnement, qu’on parle
de chalut pélagique, de fond, de pêche à la ligne, à la palangre, à la drague
etc.
Cependant, des pratiques comme l’usage de poison pour pêcher ou
d’explosifs sont extrêmement destructrices et ne pourront jamais être durables.
Très pratiqué aux Philippines ou en Indonésie, dans les récifs coralliens et
les lagons côtiers, la pêche par explosion recueille un grand nombre de
poissons.
-
Quelques
solutions pour lutter contre la surpêche
a)
établir un réseau de
réserves marines qui couvriraient 30 % de nos océans ;
b)
promouvoir la pêche
durable dans les 70 % restants ;
c)
lutter efficacement contre
la pêche illégale (notamment en multipliant les contrôles) ;
d)
repenser notre
consommation de poissons.
e)
augmenter le nombre des
observateurs en mer
f)
éviter l’aquaculture, qui contribue à la
surpêche selon metrotime.
La surpêche est devenue un fléau, une catastrophe
mondiale. A cet effet, les consommateurs et les différentes entreprises sont
invités à limiter leur consommation, la pêche illégale et de penser tout
simplement au développement durable afin de préserver l’univers marin et ses
produits halieutiques.
Penda DJIGO / AGM
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