LA POLLUTION LUMINEUSE, UN DANGER POUR LA SANTE ET L’ENVIRONNEMENT
AGM/ Chez l'homme, la pollution lumineuse est suspectée
d'altérer le système hormonal et la sécrétion de mélatonine, qui affecte le
sommeil, la libido, le vieillissement et le développement de tumeurs.
D’après Deutsche
Welle, aujourd’hui 1/3 de
personnes ne peuvent pas voir les étoiles la nuit tout cela à cause de
l’éclairage artificiel. De plus, nous
souffrons d’insomnie à cause de l’éclairage trop puissant et des lumières des
smartphones. Notre consommation d’énergie pourrait réduire de manière drastique
si l’éclairage est limité à l’essentiel en assurant un éclairage responsable.
Pour
commencer il faudra que les panneaux publicitaires et les façades d’immeubles
ne soient pas allumés toute la nuit et que l’éclairage de nuit ne soit utilisé
que dans des endroits où il est réellement nécessaire.
La dégradation de
l’obscurité sous l’effet des usages de lumière artificielle nocturne dans et
aux abords des infrastructures devient alarmante. Liée à l’urbanisation, cette
pollution déborde les espaces urbains pour affecter les espaces ruraux et les
aires protégées. La lutte contre la pollution lumineuse s’organise dans
plusieurs pays, dans lesquels des territoires expérimentent des politiques
environnementales de protection de l’obscurité. L’enjeu porte à la fois sur la
préservation de la biodiversité et la transition énergétiques. En France,
quelques territoires ruraux pionniers expérimentent des dispositifs intégrant
ce double enjeu. Le premier, suivant une logique utilitariste anthropocentrée,
relève de l’économicisation de l’environnement dans la lignée de la shallow
ecology. Le deuxième, suivant une logique de conservation
écocentrée, relève de l’écologisation radicale de l’économie, dans la lignée de
la deep ecology. Le
troisième suit une logique socio écosystémique intégrée consacrant
l’interdépendance entre le développement, l’aménagement, la préservation de la
biodiversité et la sobriété énergétique.
Par
ailleurs le ministre de l’environnement allemand Svenja Schulze, a
présenté le 5 août 2020 un projet de loi visant à réduire la pollution
lumineuse. L'objectif est de préserver les insectes, particulièrement
sensibles à ces nuisances. Le gouvernement allemand compte
restreindre la pollution lumineuse et limiter l'utilisation de pesticides dans
le but de préserver les insectes, pilier des écosystèmes dont la disparition
s'accélère.
Dans la pratique, l'utilisation des puissants
projecteurs lumineux extérieurs, appelés skytracer,
utilisés lors d'événements et
d'animations locales pour signaler de loin le lieu d'une activité, comme par
exemple une discothèque, sera limitée. Considérés comme particulièrement
nuisibles pour l'avifaune, ils (skytracer)
seront interdits durant les principales périodes de migration des oiseaux au
printemps et en automne, à savoir du 1er février au 30 mai et du 15 juillet au
15 décembre, du coucher au lever du soleil selon Scienceetavenir.
L'éclairage public devra également être réduit à
l'avenir pour causer le moins de dommages possible aux animaux et aux plantes.
Dans les réserves naturelles, les nouveaux
lampadaires, l'éclairage des chemins et les panneaux d'affichage lumineux ne
seront autorisés que dans les zones sans construction et seulement à titre
exceptionnel.
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