KENYA : UNE JEUNE START-UP PROPOSE DES « BOMBES À GRAINES » POUR LE REBOISEMENT
AGM-Kenya Dans la quête d’un Kenya plus vert, une start-up
dénommée Seedballs, née d’une
collaboration entre deux coentreprises en 2016 met en place une stratégie pour reboiser
les terres dans le pays. Chardust et cookwell jikos ont trouvé la solution de
produire des « bombes à graines » qui sont larguées sur les zones
détruites par le déboisement. Des boules de graines d’arbres indigènes enrobées
dans une capsule protectrice fait à base de poussière de charbon de bois et de
liants nutritifs.
En effet, les semences sont larguées depuis des
hélicoptères volants au-dessus des surfaces dépourvues d’arbres, telles que les
clairières, les savanes, les steppes ainsi que les territoires dégradés par la
coupe illégale des arbres. Le cofondateur de Seedballs, Teddy Kinyanjui,
indique que le produit est non toxique et poreux, elle agit comme une éponge
qui aide la plante à germer même dans les régions arides. Il avance qu’elle est
également disponible en grande quantité et à un prix dérisoire.
Bombes à graines/@laruchequiditoui |
Ce projet intervient au moment où le Kenya veut porter son taux de couverture forestière à 10% d’ici 2030. Cette forme de réintroduction et efficace des arbres et des espèces de graminée dans les zones dégradées du pays est adopté à la fois par des particuliers et des organisations environnementales, nous indique afrik21. Selon la même source, l’ONG Mara éléphant project a largué l’année dernière 22000 bombes à graines dans la réserve animalière du Masai Mara dans le sud-ouest du Kenya.
Pour rappel, les Nations unies ont révélé dans une
étude que le taux de couverture forestière du Kenya est passé de 10% en 1963 à
environ 2,5% de nos jours. Une diminution engendrée par abattage des arbres,
le surpâturage, les changements d’affectation des terres et les feux de
brousse. Et pour espérer régler la situation du Kenya, le Gouvernement à
adhérer à l’initiative pour la restauration (TRI), un projet lancé dans 10 pays
d’Asie et d’Afrique par l’Organisation des Nations Unies, ONU en vue de régénérer
les forêts.
Amélia
DACOSTA
Journaliste/AGM
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