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UNESCO : DE PATRIMOINE NATUREL/CULTUREL À PATRIMOINE MONDIAL EN PÉRIL

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UNESCO : DE PATRIMOINE NATUREL/CULTUREL À PATRIMOINE MONDIAL EN PÉRIL


AGM/    Établie depuis 1945 à la suite de la seconde Guerre mondiale, l’Unesco œuvre aujourd’hui pour la préservation du patrimoine culturel dans 167 pays pour 1073 sites inscrits. Triés sur le volet sur la base de plusieurs critères de sélection, les sites se doivent d’avoir une valeur universelle exceptionnelle et à satisfaire au moins 1 des dix critères de sélection. Cependant, ces critères sont régulièrement révisés afin de rester en phase avec l’évolution du concept même de patrimoine mondial. Par conséquent, plusieurs de ces sites n’arrivant sans doute pas à suivre le rythme d’exigences et basculent sur la liste des patrimoines mondiaux en péril.

Patrimoine mondial en péril

Sont répertoriés, à ce jour sur la liste ‘’ Patrimoine mondial en péril ‘’ 53 biens à travers le monde. Mais qu’est-ce que ce la signifie véritablement ?


Cette liste a été mise en place afin d’informer la communauté internationale des conditions menaçant les caractéristiques même qui ont permis l’inscription du bien et à encourager des mesures correctives. L’inclusion ou non d’un bien à cette liste découle d’une décision du comité du patrimoine mondial. Ceci après vérification que ce bien répond à la définition de l’article 1 et 2 de la convention de 1972 : « péril prouvé » et/ou « mise en péril »


Très souvent, les sites en états d’urgence ont subi des dégâts tels que la pollution, la guerre, les séismes ou quelconques catastrophes naturelles, le braconnage, l’urbanisation sauvage et même le tourisme de manière incontrôlé. Depuis 1994, cinq sites du patrimoine mondial de la RDC sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril, en raison de la guerre et des troubles civils qui ravagent la région des grands lacs : Les Parcs nationaux de la Garambade Kahuzi-Biegade la Salongades Virunga et la Réserve de faune à okapis. Leur inscription au patrimoine mondiale en péril n’est pas une sanction mais une mise en alerte à la communauté internationale afin que celle-ci puisse apporter une assistance au site concerné. De cette inscription, certains en tire du déshonneur, d’autres la demande afin d’attirer l’attention sur les problèmes qu’ils rencontrent dans l’espoir de recevoir un soutien.

Un potentiel retour

Après un programme de suivi de mesures correctives, plusieurs sites se remettent de leurs difficultés. Avec l’aide des experts de l’Unesco et des ONG ils parviennent très souvent à réintégrer la liste de ‘’Patrimoine Mondial Culturel/Naturel’’. C’est le cas de La Zone de conservation de Ngorongoro, en République-Unie de Tanzanie inscrit au patrimoine mondial en péril en 1984 elle a réintégré la liste de patrimoine Mondial Naturel dès 1989 grâce à un suivi et plusieurs améliorations. Néanmoins ce n’est pas toujours le cas, après l’inscription au patrimoine mondial en péril, le comité a la possibilité dans le cas où, le site a perdu toutes les caractéristiques de le retirer à la fois de la liste du patrimoine mondial en péril et de la liste de Patrimoine Mondial. Depuis sa création, le comité a eu à appliquer cette mesure d’orientation à deux reprises.




PAMOUANDE Princesse D.

Journaliste stagiaire AGM

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