LE RHINOCÉROS NOIR, UNE ESPÈCE EN DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION
AGM/ Étant un mammifère périssodactyle appartenant à la
famille des Rhinocérotidés, le rhinocéros noir est recensé comme espèce en voie
de disparition. Cela est dû à
l’extinction accéléré de son habitat naturel et au braconnage. Autrefois, le
rhinocéros noir était le plus rependu de tous et occupait la plus grande partie
du continent africain. Mais aujourd’hui,
il ne serait plus que 5000 à l’état sauvage.
Selon la dernière évaluation d’UICN effectué le 14 janvier 2020, le rhinocéros est inscrit dans la
liste rouge des espèces menacées. Il est
classé de CR selon les critères A2
en raison de l’ampleur du déclin des effectifs autours des trois dernières
générations du fait du braconnage intense des années 70, 80 et début 90. Il y a
trois générations, l’estimation ponctuelle pour les rhinocéros noirs était de
37807, et malgré un nombre plus que doublé d’un minimum de 23540 seulement 5495
ont été recensé à la fin de 2017. Cela représente une baisse de 85% sur trois
générations.
Le mot rhinocéros vient du grec rhinos (nez) et keras
(corne) car il porte une ou deux cornes sur le nez. Les rhinocéros sont du même
ordre que les chevaux, et les tapirs : ils barrissent. De son nom
scientifique Diceros bicornis, cette espèce peut mesurer environ
290 à 310 cm et peut également peser 900 à 1 300 kg. Le rhinocéros noir est en
effet recensé au Kenya, au Namibie, en Afrique du sud, au Swaziland, en
Tanzanie, au Zimbabwe, en Zambie, au Botswana etc. Il se reproduit parfois tous
les 2,5 à 3,5 ans. Sa période de gestation varie entre 15 et 18 mois pour
donner naissance à un seul petit.
Selon les critères A2 abd+4A bd, le
nombre de rhinocéros noir a plus que doublé depuis le creux de la vague au
milieu des années 1990 (en raison d’une protection accru et d’une gestion
biologique améliorée). Actuellement, le WWF
pour la protection des rhinocéros noir mène un travail afin d’élargir les
territoires protèges et en créer de nouveaux. Ils contribuent également à la
lutte contre le braconnage et à l’amélioration des lois de conservation afin de
limiter le commerce illégal des espèces sauvage. Malgré les chiffres
inquiétants, ces efforts intenses ont tout de même contribué à la croissance de
la population du rhinocéros noir, qui est passé de 2410 animaux en 1995 à 4880
en 2010.
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