LA BIO PIRATERIE : UNE ENTORSE POUR L’ÉCONOMIE ÉCOLOGIQUE DES AUTOCHTONES - Africa Green Magazine

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LA BIO PIRATERIE : UNE ENTORSE POUR L’ÉCONOMIE ÉCOLOGIQUE DES AUTOCHTONES

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LA BIO PIRATERIE : UNE ENTORSE POUR L’ÉCONOMIE ÉCOLOGIQUE DES AUTOCHTONES


AGM/    La piraterie du biologique est aujourd’hui prisé par des industries pharmaceutiques et cosmétique pour la plupart. De ce fait, les pays qui possèdent une très grande diversité biologique sont souvent visité par des multinationales et des chercheurs dans le but de s’approprier ou de s’accaparer illégitimement et illégalement des ressources biologiques et des savoirs faires traditionnel des peuples autochtones sans consentement ni partage des bénéfices tirés des ventes. Une situation qui a attiré l’attention de certaines organisations internationales. Ces derniers comptent mener des combats afin de faire bénéficier aux populations locales ce qui leur revient de droit.


Dans le cadre de la lutte contre la bio piraterie, deux lois ont été votées au niveau international. En l’occurrence, la convention sur la diversité biologique signé au sommet de la terre à Rio en 1992 et le protocole de Nagoya (2010) qui fixe un ensemble de conditions à satisfaire pour quiconque souhaite exploiter des ressources génétiques : le consentement éclairé et le partage équitable des bénéfices. Aujourd’hui, la convention de rio est ratifiée par plus de 170 pays, dont presque la totalité des pays africains. Malgré cela, les multinationaux ont trouvé le moyen d’utiliser des brevets pour s’approprier des ressources génétiques ou des savoirs traditionnels. Une Chose que les autochtones ignorent car ils transmettent leurs savoirs traditionnels depuis des générations par voie orale, et ainsi sont incapable de prouver la préexistence de ces savoirs traditionnels par des brevets.


Force est de reconnaitre qu’en Afrique, les pays s’engagent sur le plan international sans aucune information des populations et surtout des communautés locales. Ainsi, ces derniers continuent d’exercer leurs contrôles multiséculaires et inaliénables sur les ressources biologiques dans les villages, pendant que les gouvernements africains signent les conventions et traités internationaux sans les en informer.


En effet, il a été signalé dans actu-environnement qu’il est difficile aujourd’hui de débusquer les bio pirates car ils se dissimulent parfois derrière les sous-traitant nous indique Corinne Arnauld, membre du collectif contre la bio piraterie. Mais cela ne freine pas certaines organisations ainsi que des pays déterminé comme l’inde. Ce dernier à trouver dans les nouvelles technologies un moyen pour faire reculer la bio piraterie en développant des bases de donné digitales dans lesquelles sont recensé les savoirs traditionnels ainsi que les espèces animal et des plantes médicinales. Ceci pour prouver l’antériorité de leurs savoirs et pratiques traditionnelles et dont les autres états peuvent s’inspirer.


Etant donné que la bio piraterie prospère d’avantage au travers de l’obtention des titres de propriété intellectuelle, l’organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a engagé depuis quelques années une réflexion sur les savoirs faire traditionnels. Selon jeune Afrique, il s’agit, Dans un futur proche, de mettre sur pied des instruments pour encourager les communautés locales a protéger certains éléments de leur patrimoines culturel, mais également et surtout à faire invalider toute demande de titre qui porterait atteinte à leurs droits.


Des mesures doivent être prises en compte de chaque organisation nationale de normalisation (ONN) suivant à la fois les spécificités écologiques des pays respectifs et les enjeux économiques y afférents. Car les normes sont de puissants outils d’intelligence économique et de développement économiques durable.




DACOSTA Amélia. A

Journaliste AGM

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