POLLUTION : EMBALLAGE PLASTIQUE, UNE EMPREINTE ECOLOGIQUE DESTRUCTRICE …
Aujourd’hui, nous
sommes confrontés à un mal qui mine notre vie quotidienne, l’emballage
plastique ; c’est un instrument utile quant à nos habitudes ménagères mais
aussi pour le transport et la conservation de certaines denrées alimentaires.
En effet, les
emballages alimentaires sont dérivés d’hydrocarbures fossiles, d’arbres issus de la déforestation ou autres. Il nous
est difficile d’exactement mesurer l’impact environnemental issu de cette
production. Une étude menée par deux
chercheurs américains sur notre système alimentaire montre
qu’en moyenne, les emballages représentent près de 5% des émissions de gaz à
effet de serre d’un aliment. En comparaison, la production de l’aliment en lui
même et son transport représentent respectivement 83% et 11% des émissions de
gaz. Selon l’article publié par YOUMATTER « si nous
achetions nos aliments sans aucun emballage, nos émissions de CO2
ne seraient réduites que de 4 - 5% maximum. En termes d’émissions de gaz à
effet de serre, l’impact des emballages alimentaires n’est donc pas aussi élevé
que l’on croit ».
Cependant le secteur alimentaire est certainement
celui qui consomme le plus d’emballage plastique, papier, cartonné mais aussi
métallique en fonction de l’aliment proposé. C’est aussi celui qui est le plus
ciblé par les ONG écologiques et environnementales.
SUR TERRE …
A l’ère du tout jetable, le monde produit une quantité
d’emballage plastique exubérante. Chaque année, la production des déchets
plastiques est encore plus alertante que celle de l’année précédente. Le
secteur d’emballage à usage unique (sachets, bouteilles, barquettes etc.) est à
l’origine de l’augmentation de la production. Cette forte croissance a pour
sombre revers l’explosion de la quantité des déchets. Selon le site Reporterre, «
En 2016, l’humanité a engendré 310 Millions de tonnes de rebuts (rejets)
plastiques. Le WWF (Fond mondial pour la nature) ayant exploré les causes et
les conséquences de cette mauvaise gestion, a publié une conclusion peu
rassurante dans son rapport ‘’Pollution plastique, à qui la
faute ?’’ : « Si rien n’est fait, la production des déchets
plastiques pourraient augmenter de 41 pourcents d’ici 2030 et la quantité
accumulée dans l'océan pourrait doubler d’ici 2030 et atteindre les 300 Millions de tonnes ».
Plus de 240 espèces animales ont été répertoriées comme
ayant ingéré du plastique. « L’enchevêtrement dans des débris de plastique
entraine souvent des blessures aigues et
chroniques ou la mort des animaux affectés » stipule un rapport de la WWF.
Il n’y a cependant pas de petits ou de gros déchets, ils peuvent tous tuer un
animal.
DANS L’OCEAN …
Les déchets plastiques issus de l’alimentation
prennent à peu près 4 siècles à se dégrader, et chaque année, un peu plus de 13
Millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans. Aujourd’hui,
selon l’ONG WWF, 150 millions de tonnes de déchets plastiques seraient
déversées dans la mer. Certains scientifiques parlent même d’un 7eme
continent plastique pour designer cette décharge flottante dans l’océan
pacifique. Cette ingestion de déchets
plastiques détruit la faune aquatique. Certaines espèces marines (poissons,
cétacés, phoques, tortues etc.) meurent d’empoisonnement. De par ce canal, les
déchets plastiques s’insèrent dans la
chaine alimentaire humaine. Des études menées sur les effets des micros
plastiques marins sur la santé humaine n’apportent pas des réponses exactes
mais la question demeure présente. Cependant, l’Organisation des Nations Unis
pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) estime que les quantités de
micro plastiques que nous ingérons sont
généralement négligeables.
Pour beaucoup
d’entreprises l’emballage plastique a un aspect marketing, elles s’en servent
pour influencer le choix du client face à un produit quelconque. La
mauvaise gestion des déchets dont celle des emballages plastiques causent de
gros dégâts sur terre mais également dans les océans. Dans cette course contre
la montre afin de sauver notre planète, quels comportements adopter face aux
industriels et leur suremballage ?
PAMOUANDE Princesse D.
Journaliste stagiaire AGM
Le plastique est finalement une affaire de tous. Il faudrait trouver un substitut à l’usage du plastique au quotidien. Sinon bel article informatif et alarmant sur la situation actuelle.
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