CAMEROUN : LES AUTORITÉS REVIENNENT SUR LEUR DÉCISION ET ANNULENT UN PROJET D’EXPLOITATION DE BOIS - Africa Green Magazine

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CAMEROUN : LES AUTORITÉS REVIENNENT SUR LEUR DÉCISION ET ANNULENT UN PROJET D’EXPLOITATION DE BOIS

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CAMEROUN : LES AUTORITÉS REVIENNENT SUR LEUR DÉCISION ET ANNULENT UN PROJET D’EXPLOITATION DE BOIS


C’est le mardi 11 aout que le cabinet du Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute a annoncé l’annulation du projet d’exploitation de la forêt d’Ebo au Cameroun. C’est sur l’instruction du Président de la République, SE M. Paul Biya, que ce décret datant de juillet a été annulé. En effet, une superficie de 68 385 hectares a été affectée à la production du bois d’œuvre en mi-juillet par le gouvernement.

Cette zone située dans le sud-ouest du pays abrite des espèces rares menacées d’extinction telles que des gorilles et d’autres espèces animales comme des grenouilles géantes appelées Goliath, un amphibien timide qui a la taille d'un chat et qui construit des bassins pour ses têtards à partir de rochers. Les pentes des montagnes et les vallées fluviales d'Ebo abritent également au moins 12 espèces de plantes que l'on ne trouve nulle part ailleurs sur la planète.


D’ailleurs, près de la moitié de la forêt était attribué, mais aujourd’hui, le Cameroun est revenu sur sa décision d’autoriser l’exploitation du bois afin de préserver cette forêt vierge d’Ebo qui s’étend sur 1 400 km à cheval entre les régions du littoral et du centre. Elle fait partie des rares espaces boisé encore vierge sur la planète et constitue le deuxième massif forestier tropical après celui de l’Amazonie.

Considéré comme un joyau exceptionnel aux yeux de certains groupes de conservation et des communautés locales, la forêt d’Ebo constitue des groupes de chimpanzés habiles et de foyer ancestral de plus de 40 communautés autochtones. C’est la raison pour laquelle ces derniers avaient lancé une campagne visant à dissuader les autorités sur leur projet d’exploitation. Ils auraient souhaité que le gouvernement camerounais s’engage à faire de cette forêt un parc national.

Les ONG et la société civile, qui luttaient contre la destruction de cette forêt, ont aujourd’hui marquées un pas à l’avant. Espérons que cette annulation du décret présidentiel conduise à une satisfaction totale de toutes les parties prenantes.


Par Amelia DACOSTA









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