Plus
de virus, moins de tremblements de terre
Confinement oblige, la Terre est devenue tellement tranquille… que la Terre, littéralement, tremble moins: des sismographes sont capables d’enregistrer une légère baisse de l’activité sismique. Ou du moins, l’activité attribuable aux humains.
C’est
évidemment loin en-dessous de ce pourront jamais percevoir les humains sous
leurs pieds, mais des appareils, en Belgique, en Californie et en
Grande-Bretagne, l’ont bel et bien enregistré: une baisse du « bruit de fond
sismique ».
Moins
de transports routiers, moins d’industries en pleine activité: ces créations
humaines qui, depuis toujours, embêtent les sismologues parce qu’elles
empêchent leurs appareils ultra-sensibles de détecter les plus petits
frémissements de la croûte terrestre, sont aux arrêts.
Au point où, à l’Observatoire royal de Belgique, on parle d’une réduction du « bruit de fond » d’un tiers depuis la mi-mars —les écoles et les commerces ont été fermées dans ce pays le 14 mars et tous les déplacements « non essentiels » ont pris fin le 18. Une telle réduction, note le sismologue Thomas Lecocq, ne se produit normalement que brièvement autour de Noël.
Au point où, à l’Observatoire royal de Belgique, on parle d’une réduction du « bruit de fond » d’un tiers depuis la mi-mars —les écoles et les commerces ont été fermées dans ce pays le 14 mars et tous les déplacements « non essentiels » ont pris fin le 18. Une telle réduction, note le sismologue Thomas Lecocq, ne se produit normalement que brièvement autour de Noël.
Tous
les sismologues autour du monde ne doivent pas s’attendre à de pareils résultats.
Les sismographes situés loin des villes ont déjà l’habitude de ce « silence »,
et ceux qui sont enterrés à une centaine de mètres de profondeur l’ont
précisément été parce que cela leur permettait d’échapper au « bruit de fond ».
Mais les autres sismologues savourent pour l'instant leur chance.
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