Bassin du Congo : Le deuxième poumon de la planète, plus menacé que jamais
Le
Congo abrite plus de la moitié de la forêt africaine
Le
bassin du Congo représente, à lui seul, 10% de la biodiversité mondiale abrite
trois fleuves à savoir : le fleuve Shiloango, le fleuve Nil et le fleuve
Congo. Ce dernier, qui possède un débit de 40 000 mètres cubes par seconde, a
un potentiel remarquable pour alimenter toute l’Afrique Centrale en
électricité.
Le
bassin du Congo possède une des biodiversités les plus riches et variées avec
un sol riche en minerais, hydrocarbures et autres ressources naturelles.
Cependant, la biodiversité de cet écosystème est de plus en plus menacée d’extinction.
En quinze ans, la RDC a perdu 6 % de sa surface forestière.
En
cause :
- La surpêche des espèces marines : on
estime que neuf espèces de poissons sur dix sont au maximum de leur
exploitation possible
- Surexploitation des sols : usage de
l’agriculture industrielle intensive
- La déforestation : de nombreux arbres
sont abattus pour construire des habitations notamment.
En
2018, la RDC a enregistré une réduction de la superficie de ses forêts
primaires de 481 000 hectares. Cette perte la place derrière le Brésil et
devant l’Indonésie sur la liste des pays les plus affectés par le recul des
écosystèmes arborés.
Dans
le but de protéger ces écosystèmes et sa biodiversité, le gouvernement a mis en
place plusieurs lois pour la protection de l’environnement, des ressources
naturelles et des hydrocarbures.
Parmi
elles, la loi du 20 novembre 2000 portant sur le code forestier vise à «
instituer un cadre juridique approprié pour assurer la conservation et la
gestion durable des forêts, sur la base d’un aménagement rationnel
et d’une gestion participative des ressources. »
De
plus, la République démocratique du Congo a adopté un moratoire sur les
licences d’exploitations forestières industrielles, qui devrait permettre de
contrôler l’exploitation des concessions forestières et aider à la préservation
d’une de biodiversités les plus riches au monde.
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