Les OGM toujours bannis au Zimbabwe
Un OGM est
un Organisme Génétiquement Modifié.
Dans toute l'acception du terme, un
« organisme génétiquement modifié » est un organisme vivant
(micro-organisme, végétal ou animal) dont le génome a été modifié artificiellement.
C'est-à-dire un organisme dans lequel a été
inséré un gène absent à l'état sauvage. Ce gène peut provenir de n'importe
qu'elle espèce vivante, à condition de lui avoir ajouté
divers éléments nécessaires à son expression dans l'organisme receveur. Ce gène
peut coder pour différentes protéines d'intérêt très général pour la santé ou
l'agriculture.
Un grand nombre d'OGM sont créés uniquement dans le but de mener des
expériences scientifiques. Pour comprendre le fonctionnement d'un organisme, la
modification de son génome est aujourd'hui l'un des outils les plus utilisés. Les OGM les plus médiatisés sont les plantes (maïs, colza, blé...), mais il est important de savoir que de nombreux autres OGM
existent et sont utilisés. De nombreux micro-organismes (bactéries,
micro-algues, levures, micro-champignons) sont relativement faciles à modifier et
à cultiver, et sont un moyen relativement économique pour produire des
protéines particulières à visée
médicale: insuline, hormone de croissance, etc.
Les plantes cultivées principales (soja, maïs, cotonnier, colza, betterave,
courge, papaye, tabac, etc.) ont des versions génétiquement modifiées, avec de
nouvelles propriétés agricoles : résistance aux insectes, tolérance à un
herbicide, enrichissement en composants nutritifs. Cependant, dans le contexte
agro-alimentaire, ces nouvelles variétés suscitent des controverses.
Les OGM restent bannis au Zimbabwe
Le Zimbabwe
mise sur des initiatives pour accroître la productivité. Le pays, par la
voie de son ministre de l’Agriculture, de la mécanisation et du développement
de l’irrigation, Joseph Made, a réaffirmé l’interdiction de la production et de
la vente de produits à base d’OGM et ce en dépit d’une pression croissante pour
autoriser les OGM. Pour lui ce qui importe, c’est la
disponibilité à temps des intrants pour les agriculteurs.
Le ministre a déclaré
que ce sont des questions essentielles qui leur permettront d’augmenter la
production et non les OGM en soi. Affirmant qu’aucune étude concluante n’avait
été menée sur les OGM, en particulier sur les effets sur la santé, le ministre
a également souligné que le pays ciblait les marchés des aliments produits
naturellement où la demande est élevée. En outre, il a indiqué que le
gouvernement s’emploie actuellement à rétablir les exportations de bœufs vers
l’Union européenne, qui sont depuis 10 ans interdites en raison de foyers de
maladies.
Par Adame NDAO
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