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Ghana : Construction d’un barrage polyvalent pour l’irrigation de 25.000 hectares

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Ghana : Construction d’un barrage polyvalent pour l’irrigation de 25.000 hectares


Face au développement de la population mondiale dont la croissance n’a guère commencé à se réduire, le problème essentiel est de produire les années sèches, des quantités croissantes de nourriture. Et pour assurer cette production il est nécessaire de développer les surfaces irriguées : pendant la saison sèche avec de l’eau stockée en saison humide, pendant les années sèches avec de l’eau stockée les années humides. L’importance du problème est certes très variable d’une région à l’autre. 
Dans les pays en voie de développement, la croissance de la production vivrière passe inévitablement par l’irrigation, irrigation parfois partielle et complémentaire pendant les périodes les plus sèches, ou irrigation totale dans les zones quasi désertiques transformées aujourd’hui en zones vertes. Aujourd’hui, l’irrigation concerne environ 277 millions d’hectares, soit 18% de la surface cultivée totale, avec un rendement qui est à peu près le double de celui des terres non irriguées, mais surtout un rendement à peu près constant d’une année à l’autre. Les deux tiers de la consommation mondiale d’eau sont utilisés à l’irrigation.
En fait il faut beaucoup plus d’eau pour faire croître les aliments dont l’homme a besoin (cultures vivrières ou élevage d’animaux) que pour assurer son alimentation en eau. Et c’est dans ce sens qu’un pays comme le Ghana où le secteur agricole représente 22,4% du PIB, mette en place un barrage polyvalent dans le but d’assurer une irrigation durable.
Barrage polyvalent
25 000 hectares irrigués par la construction du barrage polyvalent de Pwalugu au Ghana 
Au Ghana, l’énergéticien chinois Sinohydro prévoit d’entamer la construction du barrage polyvalent de Pwalugu, d’ici novembre 2019. L’infrastructure qui est implantée sur la Volta Blanche, dans la région du Haut Ghana, permettra de produire de l’électricité, de fournir de l’eau potable aux populations et d’irriguer les plantations. L’infrastructure électrique du barrage permettra la production de 60 MW d’électricité. Cette énergie sera acheminée par une ligne haute tension sur 15 km jusqu’à la sous-station électrique la plus proche. 
Irrigation des cultures
Pour le volet de l’irrigation, elle permettra d’irriguer 25 000 hectares de plantations prévus pour accueillir principalement du riz et du maïs. Les agriculteurs de la région pourront également produire des produits maraichers tout au long de l’année. La mise en place du barrage a un coût estimé à 300 millions $. Le projet bénéficie de l’appui financier de la Banque mondiale et de l’Agence française de développement (AFD).  Le vice-président du pays a affirmé que la construction du barrage qui est à l’étude depuis l’indépendance, est devenue impérative en raison des inondations annuelles et des décès qui surviennent dans les zones situées à l’intérieur de la voie d’écoulement du barrage du Bagre en amont du Burkina Faso.
Par Adame NDAO

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