Une visite prévue du 1er au 3 Juillet entre
le Président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Gilbert
F. Houngbo, et le Président Malien Ibrahim Boubacar Keïta, ainsi que des
responsables de haut rang pour échanger sur les investissements nécessaires
pour offrir des débouchés aux jeunes ruraux, améliorer la sécurité alimentaire
et nutritionnelle et réduire la pauvreté.
Cette visite de trois jours mettra l’accent sur
différents axes : le rôle des petits exploitants pour garantir la sécurité
alimentaire au Mali, les contraintes que posent les changements climatiques,
les opportunités qu’offre l’agriculture aux jeunes ruraux et la nécessité
d’accroître les investissements dans l’agriculture pour en faire un secteur
fortement compétitif et productif.
Au Mali, l’agriculture est non seulement le
principal moteur de la production alimentaire, mais également de la création
d’emplois. Le secteur contribue au produit intérieur brut à hauteur de 38% et
emploie 80% de la population active.
Par ailleurs, si l'on veut dynamiser et moderniser
l’agriculture ainsi que les entreprises rurales, les jeunes Maliens
représentent un véritable atout. Le FIDA continuera d’appuyer les stratégies
nationales en faveur du développement agricole et de la transformation rurale
qui profitent aux petits exploitants pauvres, notamment aux femmes et aux
jeunes.
Le coût global du Projet FIER est d’environ
43,6 millions de dollars US, le Projet cible les jeunes femmes et hommes
ruraux et vise à assurer leur autonomisation en leur facilitant l’accès à des
débouchés économiques et à des perspectives d’emploi dans le secteur agricole.
Le Projet FIER apporte une réponse claire aux
préoccupations du gouvernement concernant l’emploi des jeunes. Il appuie leur
formation professionnelle et facilite le financement des activités agricoles
rémunératrices proposées par de jeunes entrepreneurs ruraux. Pendant la période
d’exécution du projet, 100 000 jeunes ruraux bénéficieront d’une formation
professionnelle, quelque 15 000 activités rémunératrices mises sur pied
par de jeunes entrepreneurs ruraux âgés de 18 à 40 ans seront créées et
financées, et 5 000 jeunes ruraux auront de meilleures perspectives
d’emploi.
La Rédaction
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