La pollution atmosphérique est responsable d'environ
7 millions de décès par an, le plus grand nombre de décès étant enregistré dans
les zones urbaines. En Afrique, on estime à 90%, la population exposée à la
pollution de l'air intérieur, en raison de sa dépendance à l'utilisation de
sources d'énergie issues de la biomasse pour la cuisson, l'éclairage et le
chauffage.
Ces questions étaient au cœur des débats de la
Quinzaine nationale de l’environnement et du développement durable 2019 qui
s’est déroulée du 05 au 17 juin, à l’initiative du ministère de
l’Environnement et du développement durable de Côte d’Ivoire et ses
partenaires, parmi lesquelles la Banque africaine de développement.
Cette
quinzaine vise à sensibiliser les décideurs, les populations et toutes les
parties prenantes, sur les risques de catastrophes et à envisager des mesures
correctives en faveur de l’environnement et du bien-être des populations. Les
différentes activités de cette quinzaine ont enregistré la participation des
acteurs du secteur public, du privé, des représentants des organisations
non-gouvernementales, du système des Nations unies, des ambassades et de la
société civile.
Les panelistes ont conclu à la nécessité d'agir
rapidement pour faire face à la dégradation de la qualité de l'air en zone
urbaine, pour en réduire l’impact sur la santé humaine et l’environnement.
Cependant, le premier obstacle à surmonter dans plusieurs pays, est le manque
de données fiables sur les niveaux de pollution de l'air, à cause de la
faiblesse ou l’inexistence de réseaux de surveillance de la qualité de l'air.
Par Axel Kenji
Source : Worldenvironmentday
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