À LA DÉCOUVERTE DE CET ANIMAL EN VOIE DE DISPARITION
AGM - Le monde célèbre la journée
mondiale du manchot le 25 avril, date qui coïncide avec la date du début
de la migration annuelle des manchots Adélie, une espèce de manchot vivant en
Antarctique. Cet événement a été créé en vue de porter une attention à cet espèce
en voie de disparition. C’est également une occasion d'inciter le grand public à
apprendre plus sur ces oiseaux qui ne volent pas et qui ont élu domicile dans
l'hémisphère sud, à l'opposé de l'environnement des pingouins qui sont au nord.
En effet, il existe 17
espèces différentes de manchots sur la planète et ils sont des bio-indicateurs
de la santé des écosystèmes glaciaux. Allant
du plus grand au plus petit : le manchot empereur mesure jusqu'à 1,15 mètre
de hauteur pour 45 kilos tandis que le pygmée avec ces 45 cm pèse en moyenne
tout juste 1 kilo. Très adaptés à la vie dans l'eau avec des eaux océaniques
froides, les manchots ont un plumage noir et blanc contre-ombré et des
nageoires. Leurs ailes sont très bien
adaptées à la nage et à la plongée. Par exemple, certaines espèces peuvent
nager jusqu'à 35 km/h ou encore plonger à plus de 500 m.
@pixabay |
Les manchots sont des
oiseaux marins de la famille des Sphéniscidés qui vivent exclusivement dans l'hémisphère
austral vivant généralement en Antarctique, en Australie,
en Nouvelle-Zélande, sur les côtes d'Amérique du Sud et d'Afrique. Ces espèces
sont aujourd'hui menacées par le de faim. Les scientifiques qui ont étudié ce
phénomène estiment que 70% de manchots pourraient disparaître d'ici la fin du siècle.
Les manchots sont
aptes à se reproduire entre 3 et 8 ans. Pour la plupart des espèces, la période
de reproduction va du printemps à l'été. La femelle pond un ou deux œufs qui
seront couvés alternativement par elle et par le mâle, pendant 1 ou 2 mois.
Au bout de cette
période d'incubation, le poussin va lui-même casser la coquille de l’œuf et
sortir. Il n'est recouvert que d'un fin duvet qui ne lui permet pas encore
d'aller en mer chercher sa nourriture. En attendant que ses plumes d'adulte
poussent, il est nourri par ses parents qui régurgitent leurs aliments, cela
pendant 2 à 13 mois.
En 2015, le pew
charitable trust, une organisation américaine avais affirmé dans une étude que
les deux tiers des 18 espèces de manchots qui vivent dans les Galápagos à
l'Antarctique étaient en déclin. En claire, sur les 18 espèces, 11 d'entre
elles sont classées en danger ou vulnérable par l'union internationale de la
conservation de la nature.
Le manchot du Cap (Spheniscus demersus) est la seule espèce
africaine de cette famille de palmipèdes. Ces petits oiseaux noir et blanc à la
démarche chaloupée vivent en colonies sur 24 îles et trois principaux sites sur
le continent entre l’île Hollamsbird (Namibie) et l’île Bird et la baie Algoa
Bay (Afrique du Sud) ; des îles essentiellement situées entre la Namibie
et l’Afrique du Sud.
Leur statut selon l’UICN
a en 10 ans évolué d’espèces "en danger"
avec une population estimée a 55 000 adultes en 2014 à espèce "vulnérable" avec une population actuelle
d’environ 180 000 adultes grâce à des mesures de conservation assez strictes.
Les manchots sont
particulièrement vulnérables au changement climatique pour plusieurs raisons :
la fonte de la banquise et des glaces dérivantes affecte leur habitat, les plus
jeunes peuvent vivre sur la neige mais ne sont pas adaptés à la pluie, et le
réchauffement de l'eau a une influence sur l'abondance de leurs nourritures.
Ces espèces sont également menacés par la surpêche du krill (ces minuscules
crevettes dont ils raffolent), par la pollution et la dégradation de leurs
sites de reproduction.
Amélia DACOSTA
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