Production
de cuivre en RDC: la compagnie minière Kamoa-Kakua compte atteindre la quatrième place mondiale en 2023
AGM - RDC Depuis
son entrée en production en 2021, la mine de cuivre Kamoa-Kakula ne cesse de
faire des efforts pour atteindre ses objectifs. Ces derniers consistent à
augmenter la capacité de production annuelle de cuivre dans le pays. Cela
permettrait à la République Démocratique du Congo de bousculer un podium
mondial actuellement dominé par le Chili, le Pérou et la Chine.
@pixabay |
La
production mondiale de cuivre atteindra près de 30 millions de tonnes par an en
2030 contre un peu plus de 21 millions de tonnes cette année. Et, la RDC, étant
le premier producteur africain, n'échappera certainement pas à cette envolée. Selon
les estimations de fitch solutions,
la production congolaise va presque doubler entre 2021 et 2030. Elle passera
ainsi de 1,39 million de tonnes cette année à plus de 2,4 millions de tonnes à
la fin de la décennie.
Le
traitement annuelle combiné des deux concentrateurs du complexe de cuivre
Kamoa-Kakula, initialement prévu pour 7,6 millions de tonnes de minerai, auront
finalement 9,2 millions de tonnes. Cette information donnée par Ivanhoe Mines précise
que cette augmentation de 21% portera la capacité de production annuelle de
l'actif à 450 milles tonnes de concentré au 2ème trimestre de 2023.
Selon
les données du cabinet Wood Mackenzie, cette performance ferait de la mine le
quatrième producteur mondial de cuivre ainsi que la seule opération africaine à
figurer dans le top 10. C'est en ce sens que la compagnie prépare un certain
nombre de travaux pour un délai de 12mois. Le coût de ces travaux coûtera 50
millions de dollars afin d'augmenter le débit du traitement nominal des
concentrateurs.
Amélia DACOSTA
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