L'EXISTENCE DES ANIMAUX DANS LA NATURE : QUEL IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT ?!

AGM - « Certaines espèces sont d’une importance capitale pour la santé et la résilience des écosystèmes à un tel point que leur absence affecte de manière considérable l’intégrité de ces écosystèmes » affirme Elizabeth Maruma Mreman Secrétaire exécutive de la Convention sur la biodiversité dans sa déclaration du 3 Mars à l’occasion de la journée mondiale de la vie sauvage.

Il existe plusieurs espèces d'animaux sur la planète terre, tellement qu'il est difficile de les dénombrer. Chaque espèce animale est utile et participe à l'équilibre des différents écosystèmes. Les animaux vivant dans les forêts protègent ces derniers et leur permettent de se développer. Chaque écosystème présent sur terre a besoin des animaux et la biodiversité permet aux humains de survivre.

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D’après la raie créative, la chaine alimentaire est un cercle vertueux de relation alimentaire entre les êtres vivants. Elle est composée de trois grandes catégorie d'organisme à savoir les producteurs (généralement des végétaux), les consommateurs (herbivores et carnivores), et les décomposeurs (bactéries et champignons).

Les animaux ont chacun leur rôle pour protéger la planète et assurent sa bonne santé. Par exemple les cervidés (du latin cervus « cerf ») nettoient les forêts en mangeant les pousses d'arbre. Ainsi, cela permet aux arbres de grandir. Mais pour que ces animaux ne mangent pas toutes les jeunes pousses des arbres, et au final empêchent les forêts de se développer, il faut que des prédateurs comme le lynx ou l'ours mangent quelques-uns d’entre eux. En général, les animaux les plus forts ne mangent que les vieux ou ceux qui sont malades. Ainsi, il laisse la vie sauve aux jeunes qui peuvent se reproduire.

Martin pêcheur @pixabay

D’une part, les animaux rendent d'immenses services écosystémiques aux bénéfices des humains. La proposition « on peut d'ailleurs évaluer le prix des services rendu par la nature » de Yann Laurans, Directeur du programme biodiversité à l'institut du développement durable et des relations internationales a poussé les experts à réaliser qu'à l'échelle mondiale, les services rendues par les écosystèmes équivaudraient à 110 000 milliards d'euros par an. D’autre part, les insectes butineurs assurent une bonne part de ces bienfaits. Selon l’INRA, 80% des cultures alimentaires mondiales dépendent des insectes.

Bien que les animaux soient considérés comme des sauveurs de l'environnement, leur élevage constitue également des impacts. L’élevage est l'une des causes principales des problèmes d'environnement. Parmi lesquels, on peut citer le réchauffement de la planète par l'effet du CO2, la dégradation des terres par la déforestation, la pollution de l'atmosphère et des eaux et la perte de biodiversité par manque d’abris. D'ailleurs, un rapport de la FAO estime que l'élevage est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre, soit plus que les transports.

Le secteur de l'élevage est de loin le plus gros utilisateur anthropique de terre. Le pâturage occupe une bonne partie de la surface émergée de la terre tandis que la production fourragère requiert également une importante surface des terres arables. L’expression des parcours pour le bétail est un facteur clé de déboisement, en particulier en Amérique latine où des terres boisées de l’Amazonie servent aujourd'hui de pâturage, et les cultures fourragères couvrent une grande partie du reste.

Amélia DACOSTA