MOZAMBIQUE: UN PROJET DE COMPENSATION D'ENVIRON 200 MILLES TONNES D'ÉMISSIONS DE CO2 PAR AN
La restauration des écosystèmes
de mangrove reste la préoccupation du gouvernement mozambicain. Pour cela, il
implique son ministère de la mer, des eaux intérieurs et de la pêche et l’entreprise
Blue Forest qui œuvre sur la restauration des forêts de mangrove. L’objectif de
Blue Forest et du Mozambique est la planification de 50 à 10 millions de d’arbre,
ce qui permettra de compenser environ 200 000 tonnes d’émission de CO2 par an,
soit, l’équivalent de 50 000 voitures de moins dans la circulation.
Selon les deux partenaires, ce
projet fixé sur une durée de 30 ans prévoit de récupérer 185 000 hectares de
forêt de mangrove dans ce pays lusophone. Elle sera en effet mise en œuvre dans
les deux provinces côtières à savoir Sofala et Zambezia bordées par l’océan
indien. Ces endroit, bordés par des récifs côtiers abritent une importante
biodiversité et les écosystèmes de mangrove fournissent un abri à de nombreuses
espèces de poissons. Romain Walcker, ingénieur à Ecolab affirme également que
la mangrove est efficace pour la capture du CO2 dans l’atmosphère grâce aux
palétuviers.
Le Mozambique possède l’une des
plus grandes étendues de forêts de mangrove en Afrique. Blue Forest l’a
confirmé en indiquant le pays a plus de 300 000 hectares le long de sa côte mais
ces écosystèmes sont fragilisés par les activités humaines. En ce sens, les
deux partenaires comptent d’abord mettre en place des stratégies a travers des
images satellites pour identifier les principaux « points chauds » ou
le besoin de restauration est plus élevé.
Ainsi des dizaines de milliers de
personnes et une vie marine vont bénéficier de ce projet qui sera financé par
les crédits carbones qui seront généré par les activités de reboisement et de
conservation au cours des 30 ans de ce partenariat.
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