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Selon l’OMM, 35 % des décès associés aux catastrophes d’origine météorologiques, climatiques ou hydrologiques sont en Afrique

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Selon l’OMM, 35 % des décès associés aux catastrophes d’origine météorologiques, climatiques ou hydrologiques sont en Afrique



AGM/    Le 31 Août dernier, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a rendu public qui souligne que plus d’un tiers des victimes des catastrophes météorologiques survenues au cours des cinq dernières décennies sont africaines.


L'Organisation météorologique mondiale (OMM, en anglais : World Meteorological Organization /WMO) est une institution spécialisée des Nations unies. Son rôle est de participer à l'élaboration des normes qui permettent la standardisation des mesures météorologiques, leur échange international pour la veille et la prévision météorologique, leur archivage pour les études climatiques ainsi qu'une application pertinente de cette information. L'Organisation traite également de l'hydrologie opérationnelle.


Le rapport souligne néanmoins l’insuffisance des réseaux d’observation météorologique et hydrologique sur le continent.


Selon l’Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues aux extrêmes météorologiques, climatiques et hydrologiques établi par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ; l’Afrique a été le deuxième continent le plus affecté alors que de 1970 à 2019, 1 695 catastrophes enregistrées ont causé la mort de 731 747 personnes ainsi que 38,5 milliards de dollars américains de pertes économiques.


« L’Afrique représente 15 % des catastrophes d’origine météorologiques, climatiques ou hydrologiques, 35 % des décès associés et 1 % des pertes économiques signalées dans le monde », indique le rapport établissant que les catastrophes associées aux inondations ont été les plus fréquentes (60 %), les sécheresses ont causé le plus grand nombre de décès, représentant 95 % de toutes les vies perdues et liées aux catastrophes causées sur le continent. La majorité de ces décès sont survenus lors des graves sécheresses en Éthiopie en 1973 et 1983 (total 400 000), au Mozambique en 1981 (100 000) et au Soudan en 1983 (150 000).


L’analyse montre que quatre aléas liés au changement climatique ont prévalus au cours de cinq dernières décennies et ont entraîné les pertes économiques les plus élevées en Afrique. La distribution en termes de nombre total de décès résultants et de pertes économiques en fonction du type d’aléa se présente ainsi : les inondations fluviales (34 % des catastrophes, 25 % des pertes économiques), les sécheresses (16 % des catastrophes, 26 % des pertes économiques), les cyclones tropicaux (8 % des catastrophes, 25 % des pertes) et les inondations générales (17 % des catastrophes, 7 % des pertes économiques).


Selon le rapport, les impacts de ces quatre aléas combinés étaient responsables des trois quarts des catastrophes liées au temps, au climat et à l’eau en Afrique (75%) et 83% des pertes économiques pour la région. Les décès étaient principalement associés aux sécheresses, qui représentent 95 % des décès liés aux catastrophes.


À l’échelle mondiale, en moyenne, une catastrophe d’origine météorologique, climatique ou hydrologique a été enregistrée par jour au cours des 50 dernières années, causant quotidiennement le décès de 115 personnes ainsi que des dégâts économiques évalués à 202 millions de dollars, alors que 91% de ces décès sont survenus dans des pays en développement.


AGM

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