TRAFIC DE FAUNE SAUVAGE AU SÉNÉGAL : UNE ARME DE GUERRE, UNE PEAU DE LÉOPARD ET 14 IVOIRES SAISIS À TAMBACOUNDA
AGM-Sénégal Le trafic des espèces animales s’intensifie au
Sénégal. Les chasseurs ne respectent toujours pas les mesures instructives
concernant la lutte contre le trafic de la faune sauvage et ses connections. En
collaboration avec le commissariat en charge de la ville et l’association Eagle-sénégal,
la brigade des parcs nationaux a saisis à Tambacounda une peau de léopard, des ivoires
d’hippopotames et une arme de guerre . La saisie a eu lieu au cours de deux
opérations menées en janvier dernier dans la région de Tambacounda. Un travail
qui a permis l’interpellation de trois présumé trafiquants.
Selon un communiqué, deux présumés trafiquants ont été
interpellé le 26 janvier lors de la première opération. Ces derniers avaient en
leur possession une arme de guerre de type AK47 et des munitions, tandis que le
troisième trafiquant, un ancien ASP a été également interpellé en flagrant
délit de détention, circulation, commercialisation et importation illégale
d’une peau de léopard fraichement abattu et 14 ivoire d’hippopotames lors de
deuxième opération. Les mis en cause ont été déféré devant le procureur de la république
de la région de Tambacounda.
Ce même communiqué rendu public fait état de la
protection du léopard au Sénégal à travers la convention de la CITES sur les
restrictions de commercialisation internationale des espèces sauvages protégées.
« Le trafic de faune sauvage, en plus d’être une calamité pour la préservation
de certaines espèces de faune dans leur milieux naturel, est un vecteur majeur
de transmission de zoonoses entre l’animal et l’homme (covid-19, grippe aviaire
etc.) et connais des connections dangereuses reconnu comme le trafic d’armes,
de drogue etc. « A la lumière de la situation actuelle de covid-19 au Sénégal,
de l’instabilité sécuritaire et économique que la criminalité faunique engendre
dans les pays africains, il est nécessaire d’encourager et de soutenir les
acteurs qui se sont lancé dans cette lutte sans merci au Sénégal ». Lit-on
à vivafrik
Pour rappel, en mars 2020, les éléments de la brigade
de stupéfiants de Tambacounda avec l’appui de l’équipe de la brigade
d’intervention polyvalente et un détachement de l’armé ont mis la main sur 68
ivoires d’hippopotames, 30 morceaux de dents d’hippopotames, 20 paquets de 25
munitions de calibre 12 nous indique seneweb.
DACOSTA
Amélia A.
Journaliste AGM
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