LUTTE CONTRE LA COVID-19 : LE VACCIN, UNE SOLUTION ?
Le monde est confronté depuis plus d’un an déjà à la pandémie de
Covid-19. Impuissant devant ce nouveau virus, tous les pays du monde se sont
pliés face à cet ennemi invisible. Afin de restreindre la propagation du virus,
la population mondiale a du se confiner et adopter des mesures restrictives.
Etant conscients du mal qui mine notre planète, les plus grands scientifiques
se sont penchés sur la solution du covid-19. Des financements et des aides à la
recherche ont été accordés pour l'établissement d'un vaccin afin de
contre-attaquer le virus.
A ce jour, plus de 47 vaccins contre le coronavirus sont en cours
d’essai clinique dans le monde. Certains ont déjà avancé des résultats préliminaires
encourageants. Dans une course contre la montre, pour savoir lequel réussira à
développer le vaccin le plus performant contre le virus, 11 des plus grands
laboratoires pharmaceutiques se disputent cette place. Parmi eux,
AstraZeneca/Oxford (Royaume uni), Pfizer et BioNTech (USA et Allemagne),
Moderna (Etats-Unis) et Spoutnik (Russie) ont été autorisé à administrer aux
populations leurs vaccins, dans un cadre expérimental.
A cette dernière étape, avant une potentielle mise sur le marché, le
pari est loin d'être gagné avec
•
Pfizer et
BioNtech.
L'américain et l'allemand ont développé un vaccin expérimental sur lequel
repose la technique de l’ARN messager : au lieu d’injecter un virus inactivé
dans l’organisme pour qu’il produise des anticorps et soit capable de se
défendre en cas de nouvelle intrusion du Sars-CoV-2, le vaccin élaboré par
Pfizer et BioNtech consiste à injecter un simple morceau du code génétique du
virus. Le vaccin doit être conservé à une température extrêmement basse de -70
degrés. Commandé par plusieurs pays dans le monde le candidat-vaccin semble
être le grand favori avec une efficacité de 95 % contre les infections au
Covid-19.
•
Moderna, ce vaccin
expérimental qui emploie la même technique d’ARN messager que Pfizer, est le
deuxième à prouver son efficacité. Le candidat-vaccin anti-covid de la biotech
américaine est efficace à 94,5 %. Pour rappel, comme son concurrent Pfizer, la
société de biotechnologie américaine a déposé une demande d'autorisation en
urgence auprès de l’Agence américaine des médicaments (FDA). Le laboratoire
estime être capable de produire 20 millions de doses de son vaccin en 2020, et
entre 500 millions et 1 milliard en 2021. Le vaccin nécessite des conditions de
conservations assez strictes.
•
Spoutnik V, aussi connu sous
le nom de Gam-COVID-Vac du Gamaleya Research Institute, est le candidat-vaccin
russe qui a fait beaucoup parler de lui en août après que le président Vladimir
Poutine ait précisé que ce vaccin avait été inoculé à l’une de ses filles. Le
vaccin russe Spoutnik V est le premier au monde à être homologué, son nom
faisant référence au premier satellite envoyé dans l'espace. En septembre, une
étude publiée dans the Lancet indique que le vaccin russe déclenche une réponse
immunitaire et n’a pas entraîné des effets indésirables graves. Deux jours
après Pfizer, la Russie a affirmé que ce vaccin est efficace à 92 %. Il a été
testé dans plusieurs zones en Afrique, notamment en Guinée et Algérie.
• AstraZeneca/Oxford, Ce vaccin est
basé sur un vecteur adénovirus simien (chimpanzé), génétiquement modifié pour
contenir la protéine S. Déjà administré au Royaume-Unis, ce candidat-vaccin à
une efficacité de 72%. Il a l'avantage d'être moins cher et plus facilement
transportable. Les essais se sont déroulés au Royaume-Uni, au Kenya et en
Afrique du Sud.
Dans une annonce faite en novembre 2020, le directeur général de
l'Organisation mondiale de la santé a informé que le vaccin complète les autres
mesures sans les remplacer, car la quantité disponible de vaccins sera limitée
au départ. Le 31 Décembre dernier, un communiqué de l'agence onusienne (OMS)
annonçait une homologation d'urgence depuis le début de la pandémie, au vaccin
de Pfizer et BioNtech pour faciliter la voie aux pays qui souhaitent utiliser
rapidement le vaccin. Cette mesure permettra aux pays économiquement faibles de
tester la qualité non nuisible de ce vaccin.
Trop obnubilés par
l'élaboration de ce vaccin, les grands organismes internationaux ne nous
dissimuleraient-ils pas des informations ? La technologie de l’ARN messager du
fait de sa relative nouveauté suscite beaucoup de questions. Des inquiétudes
ont également été soulevées concernant les effets secondaires à long terme
encore mal documentés de ces vaccins... Nous y reviendrons.
PAMOUANDE Princesse D.
Journaliste stagiaire AGM
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