ENVIRONNEMENT : NE SERAIT-IL PAS DÉJÀ TROP TARD ?
AGM/ De nos jours, les termes « réchauffement
climatique », « fonte de glace » ou « destruction de la
couche d’ozone » reviennent de plus en plus dans nos programmes télévisés
ou encore dans nos lectures. Mais à quoi cela nous renvoie-t-il vraiment ?
Pourquoi ressentons-nous de l’urgence à ce sujet ? Des bouteilles d’eau aux
produits des plus grandes industries, les consommateurs sont sans cesse alertés
sur les habitudes d’utilisations et incités au recyclage. La planète est sous
pression.
Mais que se passe-t-il ?
Au cours de son développement, l’homme de par sa
curiosité s’est adapté à son environnement. Dans cet élan de découverte, son
excès de zèle lui a permis de transformer les ressources naturelles qui
l’entourent afin de faciliter sa vie sur terre. Cependant, ce développement
n’est pas sans conséquences. La mondialisation est en train de nuire à l’équilibre
de la planète. Les constructions, la consommation, l’industrialisation, la
pollution, l’extraction des sols, l’exploitation des gisements, la
déforestation… toutes ces activités impactent négativement la planète.
Les émissions rejetées par toutes les activités de
l’homme emmènent à un déséquilibre de la nature. Face aux conséquences, l’homme
cherche à rétablir un certain équilibre.
Le climat sur terre évolue naturellement, il y a donc de
ce fait des cycles naturels de réchauffement. Néanmoins, si l’on se base sur
les rapports qu’a enregistrés la NASA, depuis 2001, la terre a vécu 17 de ces
18 années les plus chaudes du fait d’un fort taux de méthane et de Co2 présents
dans la nature. En Arctique, plus de 2/3 de la couverture de Glace a disparu,
ce qui a laissé s’évaporer encore plus de méthane. L’agriculture, l’élevage
intensif et tout ce qui y est relié, représentent la première cause des
changements climatiques. En effet le méthane que dégage les vaches est 23 fois
plus nuisible que le CO2. L’élevage intensif à lui seul produit 51% des
émissions de gaz à effets de serre. Selon la FAO (Organisation pour
l’alimentation et pour l’agriculture) près de 80% de la déforestation est causé
par l’agriculture, et les 20% restant se répartissent entre la construction des
infrastructures, l’urbanisation et les activités minières. Le transport (avion,
trains, voitures etc.) lui, produit environ 13% des émissions de gaz à effet de
serre. Pour ne citer que ça, on constate donc que, l’activité de l’Homme a bel
et bien un impact négatif sur la planète.
Et que faisons-nous ?
Face cette urgence de sauver à tout prix la planète plusieurs
Etats, en collaboration avec les organismes internationaux se sont lancés à la
quête des solutions. Afin de rétablir un équilibre à la nature, la création de
plusieurs conférences environnementales internationales a été nécessaire. Pendant ces conférences, plusieurs résolutions
sont adoptées mais peu d’entre elles sont respectées par les pays membres des
organismes internationaux. A une plus petite échelle une série de comportements
peuvent potentiellement réduire l’empreinte carbone de l’homme au quotidien.
Nonobstant, les êtres humains, conscients des changements climatiques depuis 1896,
ne daigne y prêter attention qu’au XXIe siècle.
Nous voyons là un désintérêt de l’homme pour son
environnement ou simplement un problème de priorité. Certains scientifiques
annoncent des potentielles catastrophes si la tendance reste la même d’ici
2050. D’autres encore disent que ces changements sont dus à l’évolution
naturelle du cycle et que la nature retrouvera d’elle-même son équilibre. Et
enfin il y en a comme le professeur Jem Bendell qui
affirment qu’il est déjà bien trop tard …
PAMOUANDE Princesse D.
Journaliste stagiaire AGM
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