SECTEUR AGRICOLE AU SENEGAL, L’EXECUTIF ANNONCE UN BILAN SATISFAISANT DES RECOLTES AVEC 3,8 MILLIONS DE TONNE DE CEREALES ET 1, 8 MILLIONS DE TONNES D’ARACHIDE
Le
ministre de l’agriculture et de l’équipement rural Moussa Baldé se réjouit de
la campagne agricole de cette année 2020-2021. Selon lui, cette campagne s’est déroulée
de manière exceptionnelle, dans un contexte exceptionnel et qui a donné de résultat
exceptionnel. Dans un entretien accordé au quotidien vox populi,
il avance que l’état du Sénégal a investi une somme de 60 milliards cette année
pour accompagner les producteurs. Ce qui a donné des résultats satisfaisants
avec 3,8 millions de tonne de céréales et 1,8 million de tonne d’arachides
récoltés. Des résultats d’ailleurs contestés par certains leaders de
l’opposition qui les qualifient de fantaisiste.
En
claire, la production de céréales est attendu à hauteur de 3,8millions de
tonnes, soit 1,100 million de tonnes de plus que l’année dernière.
L’augmentation concerne aussi le riz avec 400milles tonnes de plus que l’année dernière.
Des augmentations similaires sont notées également pour le mil, le maïs et toutes
les autres spéculations. Quant aux cultures industrielles comme l’arachide, le
coton, le niébé, la production va progresser de 36% nous indique le ministre en
charge de l’agriculture. Pour l’arachide, elle passe de 1,400 million de tonnes
à 1,800 million cette année.
En raison
de ses résultats, le kg d’arachide est fixé à 250 FCFA cette année. Un prix
rémunérateur qui va permettre aux producteurs d’y trouver leur compte a
expliqué Moussa Baldé. Par contre, le directeur régional du développement rural
de Thiès a annoncé vendredi que les producteurs préfèrent vendre à d’autres
opérateurs qui proposent plus que le prix plancher de 250 francs CFA le kilo,
fixé cette année, contre 230 francs lors de la campagne précédente. D’autres
opérateurs vont jusqu’à 350 francs CFA le kilo.
Lors
d’une rencontre sur le bilan de la campagne agricole, Abiboulaye SIDIBE,
directeur régional du développement rural avance que la production agricole
sera ‘’assez acceptable’’ dans la plupart des zones de la région de Thiès. Il
indique également que d’autres zones seront en baisse du fait des inondations
consécutives et aux changements climatiques.
Abdoul
Aziz DIOP du service départemental du développement rural de Tivaouane a noté
qu’avec une moyenne pluviométrique de 630 mm, il y avait un espoir de ‘’battre
des records’’ de production. ‘’Malheureusement, les pluies ont fait ruisseler
une bonne partie des éléments du sol’’. Il craint seulement que les récoltes soient
égales ou inférieures à celles de l’année dernieres.
Du point
de vue organisationnel, l’état compte
activer un fond de calamité pour aider les producteurs qui ont subi des pertes
durant la période hivernale. Et malgré les menaces qui ont pesé sur les
agriculteurs, la direction de la protection des végétaux (DPV) et son équipe ont
traité plus de 40000 ha durant cet hivernage. En termes de superficie, la SAED
estime que sur la dernière campagne (contre saison et hivernage) 10625 ha sur
85000 ha emblavés ont connu des dégâts.
Pour le
DRDR, l’Institut national de pédologie (INP) doit être davantage mis à
contribution pour résoudre ces problèmes de baisse de fertilité des sols. Ainsi,
le projet "Dundal suuf" de l’USAID préconise déjà l’utilisation de
l’engrais organique pour venir à bout de cette difficulté.
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