Le ministère Coréen demande à l'AIEA de s'assurer de la transparence du traitement de l'eau de Fukushima par le Japon
La Corée
du Sud a demandé ce mardi que l'organe de surveillance nucléaire des Nations
unies joue un rôle «actif» pour assurer la transparence et la sécurité du
traitement par le Japon de l'eau contaminée provenant de sa centrale nucléaire
de Fukushima, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
Ham
Sang-wook, vice-ministre des Affaires étrangères chargé des affaires
multilatérales et mondiales, a lancé cet appel lors d'une consultation
politique annuelle avec Massimo Aparo, le chef du département des garanties de
l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
«A
l'occasion de cette consultation, notre partie a souligné que la question de
l'eau contaminée est une question cruciale qui peut affecter la sécurité et
l'environnement des pays voisins du Japon et de l'ensemble de la communauté
internationale», a déclaré le ministère dans un communiqué de presse.
«Il a
demandé à l'AIEA de jouer un rôle actif en termes de transparence et de
vérification de la sécurité dans tous les processus du gouvernement japonais
qui élaborent des mesures pour éliminer l'eau et la rejeter», a-t-il ajouté.
Face aux
préoccupations du public concernant un éventuel déversement d'eau radioactive
par le Japon dans la mer, Séoul a demandé à plusieurs reprises à Tokyo de
partager de manière transparente les informations afférentes et a souligné sa
«priorité absolue» accordée à la sécurité de ses citoyens.
Le mois
dernier, Tokyo devait finaliser son plan d'élimination de l'eau contenant du
tritium mais a apparemment reporté l'annonce de sa décision du fait de vives
protestations.
Le
ministère et l'agence des Nations unies ont également discuté ce mardi de la
coopération en vue de renforcer l'état de préparation pour surveiller et contrôler
les activités nucléaires de la Corée du Nord.
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