POLLUTION : L’ENVIRONNEMENT ENCORE MENACÉ PAR LES MASQUES A USAGE UNIQUE
Depuis que les autorités sanitaires et étatiques ont
exigé le port de masque dans les pays touchés par la pandémie du coronavirus,
un autre problème a encore surgi. L’environnement est menacé par cette nouvelle
mode de protection appliqué en générale par les citoyens. En voulant protéger
la population, les autorités n’ont pas mesuré l’impact que les masques à usage
unique pourraient engendrer comme pollution.
Dans certains pays européens et même africains où la
salubrité n’est pas tellement respectée, des masques sont souvent jetés par
terre, dans les rues et se retrouvent même en mer. Une situation qui ne
respecte pas les normes établies pour la protection de l’environnement et
celles de la santé humaine.
Malheureusement, ce manque de civisme s’observe dans
des grandes villes européennes et cela risque de se produire en Afrique si les
mesures ne sont pas prises à l’avance.
Une situation qui préoccupe les acteurs de l’environnement car il faut savoir
qu’un masque jeter dans la nature peu mettre 450 ans à disparaître.
C’est la raison pour laquelle la fondation tara océan
tire la sonnette d’alarme pour dénoncer la situation. En effet, cette
organisation environnementale a expliqué que des centaines de milliers de
masques et de gant usagés se retrouvent dans les grands fleuves européens. Et
comme l’obligation de porter un masque va se renforcer, les risques de
pollution vont aussi s’aggraver.
Pour répondre à la préoccupation des ONG qui œuvrent dans
le domaine de l’environnement, une société a trouvé une solution qui consiste à
recycler les masques usagés pour les transformer en matière plastique. C’est
ainsi que PLAXTIL donne une seconde vie aux masques.
Cette structure basé à Châtellerault récupère d’abord
les masques, les décontamine et les transforme enfin en matière plastique.
Cette nouvelle matière première est ensuite utilisée pour en faire d’autres objets
comme des visières de protection, renseigne Jean Marc Neveu co-directeur de
l’entreprise.
C’est dans le même sillage que l’utilisation des masque en tissus est
recommandé par d’autres ONG comme la fondation Surfrider. Ce message lancé par
cette organisation a également servi de
leçon aux africains car ces dernier utilisent la majeur partie de ces masques
produits localement pas des couturiers. Et avec ses protections, on contribue ainsi
à diminuer les risques d’agression envers la nature.
Par Amélia DACOSTA
Journaliste AGM
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