Tchad : La Banque mondiale soutient une meilleure gestion des ressources naturelles et plus de moyens de subsistance pour les communautés de Ouadi Rime et Ouadi Achim
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a
approuvé un financement de 54.5 millions de dollars de l’Association
Internationale pour le Développement (IDA)* et du Fonds pour l’Environnement
Mondial (FEM)** pour améliorer la gestion des ressources naturelles et les
moyens de subsistance des populations dans les zones vulnérables au climat de
la réserve de Ouadi Rime et Ouadi Achim (OROA) située dans le
centre-nord de la zone Sahélo-Saharienne du Tchad.
Le Projet ALBIÄ – qui signifie Environnement
en arabe local – vise à améliorer les moyens d'existence des communautés tout
en conservant la biodiversité et en réduisant les impacts des changements
climatiques. Le projet cherchera à trouver des solutions aux contraintes et
problèmes suivants : l’absence de bonnes pratiques en matière d'utilisation
durable des ressources naturelles, les options limitées de moyens d’existence
des communautés les plus vulnérables, la vulnérabilité des communautés aux
chocs climatiques, la gestion inadéquate des aires protégées, et la mauvaise
qualité de l’accès à l'eau et à l'assainissement.
« Ce projet se concentre sur les zones rurales reculées qui
affichent des taux de pauvreté élevés et une grande vulnérabilité au changement
climatique », indique Soukeyna
Kane, Directrice des Opérations pour le Tchad. « Ce faisant, il
contribue directement aux objectifs de la Banque mondiale en matière de lutte
contre l'extrême pauvreté et de promotion d'une prospérité partagée de manière
durable ».
Le projet va aussi améliorer la gestion des ressources
naturelles dans les zones vulnérables au changement climatique, situées à
l’intérieur et autour de la Réserve de OROA qui abrite des espèces clés (dama,
oryx, gazelles addax, hyènes rayées). Il s’agit de soutenir l’amélioration de
la gestion d’OROA ainsi que les efforts nationaux de lutte contre le braconnage
et de promouvoir la conservation de la biodiversité conformément à l’engagement
du Tchad dans le septième cycle du Fonds pour l’Environnement Mondial.
« La résilience et l’adaptation aux changements climatiques
constituent un enjeu majeur de développement du Tchad. Une des façons d’y
répondre efficacement est de renforcer la résilience des communautés locales en
les responsabilisant dans le choix et la gestion des actions de développement
touchant à leur cadre de vie », a
déclaré Francois Nankobogo, Représentant Résident de la Banque mondiale
au Tchad.
Près de 70 000 hommes, femmes et éleveurs nomades vivants dans
les cinq zones prioritaires autour de la réserve bénéficieront du projet.
AGM
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