Le Maroc leader de la transition énergétique en Afrique
La
stratégie énergétique marocaine est saluée par la Banque africaine de développement.
La banque a soutenu le Maroc dans la réalisation de plusieurs projets
énergétiques, notamment solaire, que ce soit à Midelt ou à Ouarzazate.
650
millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, soit plus des deux tiers
de la population. Un constat alarmant, regrette la Banque africaine de
développement (BAD) qui rappelle que ce déficit en infrastructures énergétiques
est considéré comme l’un des principaux obstacles au développement et au
progrès en Afrique.
«Chaque
année, les pénuries d’électricité coûteraient, selon les estimations, 2 à 4% du
produit intérieur brut continental, ce qui altère grandement les perspectives
de croissance économique, de création d’emploi et d’investissement.
Dans ce
contexte, les pays africains ont progressivement renforcé leurs capacités de
production et diversifié leur mix énergétique», souligne la BAD. Selon la
banque, le Maroc a pu se démarquer pour figurer aujourd’hui parmi les bons
élèves du continent en termes de stratégie énergétique.
«Le
Maroc a l’ambition de porter à 52% la part du renouvelable dans son mix
énergétique en 2030. Le pays a donc opté pour une transition énergétique
centrée sur le développement des énergies renouvelables, avec pour objectif
d’installer des capacités additionnelles de production d’électricité d’un total
de 6.000 mégawatts de sources éolienne, hydraulique et solaire.
En lançant le
programme solaire marocain Noor en 2009, le Maroc a planifié, pour 2020, une
capacité additionnelle d’au moins 2.000 mégawatts pour la seule source solaire»,
déclare la BAD.
Le
complexe solaire Noor Ouarzazate a ainsi été le premier projet élaboré dans le
cadre cette stratégie énergétique. Doté d’une capacité de 580 mégawatts
répartie sur quatre centrales, ce complexe «figure parmi les plus grands parcs
solaires au monde», souligne la BAD. Il permet aujourd’hui d’alimenter près de
deux millions de Marocains en électricité et d’éviter le rejet, dans
l’atmosphère, de près d’un million de tonnes par an de gaz à effet de serre.
Structuré
selon une approche de partenariat public-privé, le projet de complexe solaire
Noor Ouarzazate a été soutenu par la Banque africaine de développement, qui a
été le tout premier contributeur financier à la mise en œuvre de la première
phase du projet.
Au
total, la banque a apporté 485 millions de dollars sur les différentes phases.
En 2017, la banque a mobilisé 285 millions de dollars pour financer la première
phase du projet de complexe Noor Midelt, d’une capacité minimale de 800
mégawatts. Ainsi, la contribution totale de la BAD au programme solaire
marocain s’élève à 770 millions de dollars.
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