Point2Vue: L’ENVIRONNEMENT, UN DÉFI À RELEVER
Catastrophe
écologique en décrivant la langue de barbarie. Là où les tortures marines (une
espèce protégée) confondent des sachets plastiques à des méduses. Elles en
trouvent la mort après les avoir mangés.
Cependant,
pour venir à bout de ces impairs, deux mesures draconiennes s’imposent à
l’autorité : l’éducation, la sensibilité et le financement de politiques
stratégiques pour parvenir à un environnement sain en tout temps.
Les
financements de nos politiques environnementales ne sont pas ce qu’il faut à
nos politiques, mais où passent ces milliards injectés de manière récurrents
sous nos tropiques ? Pourrait-on parler de détournements d’objectifs au profit
d’autres priorités ? Il n’est pas à perdre de vue, que le Sénégal loin de
baisser les bras a toujours cherché à relever le défi en prenant le taureau par
les cornes. La
loi n° 83-05 du 28 janvier 1983 portant le code de l’environnement classifie ce
domaine par rôle suivant :
- Les installations
classées - Les pollutions des eaux - La pollution de l’air et les odeurs
incommodantes. L’air est composé d’oxygène 20%, d’azote 78% et d’argon 0.95%.
Les
polluants quant à eux sont classifiés comme suit :
- Les polluants
gazeux, liquides ou solides d’origine naturelle (émission par la végétation les
océans les volcans). Les produits d’activités humaines (pots d’échappements,
cheminées d’usines feux domestiques de poubelle ou de brousse).
Parmi
les politiques de notre gouvernement, il y a eu la récente mesure prise d’ériger
un laboratoire de suivi des émissions atmosphériques. Selon la norme NS 05-62,
les polluants concernés étant le CO2, l’ozone et d’autres particules. Grosso
modo, nos efforts en termes de politique environnementale ont abouti entre
autres résultats de recherche, à établir une corrélation en l’occurrence les
données épidémiologiques et les maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Les
problèmes environnementaux constituent une situation à résoudre. Ils portent
sur la pollution, la nuisance et les émissions de gaz à effet de serre. Au-delà
des polémiques, il y a déjà une quantité non négligeable des travaux de
recherche visant à évaluer les changements climatiques et environnementaux de
la dernière décennie.
Le
Sénégal souffre d’une véritable vulnérabilité climatique, dont l’ensemble de
ses régions est classé, déforesteuse, ce qui a affaibli le régime
pluviométrique installant une sécheresse sévère à partir de la décennie des
années 70. Tout cela a mené à une dégradation du terroir. Selon Amadou SOW,
habitant de Saint-Louis « voilà, nous ne sommes plus à l’abri dû à ce fléau qui
est lié par manque de stratégies pour la lutte contre cette l’érosion côtière que
nous vivons actuellement ».
Aujourd’hui
le Sénégal fait partie des pays les plus vulnérables au monde à cause de la
morphologie de ses cotes et du manque de stratégie contre la lutte de l’érosion
côtière. Ce qui fait que la région de Dakar risque de perdre les 54% de ses
plages vers 2100.
Aussi,
la majorité des villes côtières vont être englouties par l’Océan et d’autres
catastrophes telles que la salinisation pourront toucher les bassins fluviaux.
En
tout cas selon certaines informations, le réchauffement planétaire en cours
pourrait atteindre 1,1° à 6,4° d’ici 2100. On peut dire qu’entre 1870 et 2000,
le niveau des océans s’est élevé en 18 cm en moyenne, dont 6 cm ces dernières
années. Certains experts estiment que le niveau des mers pourrait augmenter
jusqu’à 82 cm d’ici 2100. Le changement climatique a aussi des conséquences
telles que des tensions autour de l’accès à l’eau ou à la nourriture, des
problèmes de santé et des risques de conflits.
Pour
prévenir tous ces conflits, il faut que les émissions de gaz à effet de serre soient
réduites afin d’atténuer ce fléau.
Les collectivités territoriales
doivent aussi jouer leur partition. Elles doivent s’investir dans ce domaine et
participer, à côté de l’Etat qui doit aiguillonner la mise en place d’une
véritable politique de développement durable.
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