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Zimbabwe : Une forte baisse de 60.000 tonnes de la récolte de Blé attendue en 2019/2020

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Zimbabwe : Une forte baisse de 60.000 tonnes de la récolte de Blé attendue en 2019/2020


Autrefois,  la république de Zimbabwe était surnommée grenier à blé de l’Afrique australe. Le secteur agricole reste un important secteur productif de l’économie du pays. Ce dernier participait en tant que fournisseur de denrées au Programme Alimentaire Mondial (PAM). L’agriculture génère chaque année environ 15% du PIB  et emploie plus de la moitié de la population active. 8,24%  des terres sont arables et les principaux produits agricoles sont le blé, le maïs, coton, tabac.

Cependant, depuis le début du 21ém siècle  le pays a connu une baisse significative de la production agricole. La conjonction de plusieurs facteurs est à la source de ce déclin : crises politiques, réformes foncières controversées, hyperinflation et sécheresses récurrentes. De plus, un climat de crainte généralisée liée à l'insécurité des titres fonciers s'est installé. La culture n’échappera guère à cette régression.

Baisse de 60.000 tonnes de blé

D’après le vice-président du Comité National  de l’Agriculture sous contrat, en 2019/2020 la production de blé du Zimbabwe devrait baisser de plus de 62 % à 60 000 tonnes. D’après lui, cette forte chute est imputable à la pire sécheresse que connaît le pays depuis 20 ans et aux difficultés d’irrigation. En effet, l’apport d’eau aux cultures est perturbé par les coupures récurrentes d’énergie qui vont jusqu’à 18 h par jour en raison de la sous-performance de la centrale de Kariba fonctionnant à moins de 20 % de sa capacité. Ces différents problèmes ont conduit à une baisse drastique des superficies irrigables à 28 000 hectares contre des prévisions initiales de 75 000 hectares.

Et pour répondre aux besoins du pays s’élevant à 450 000 tonnes par an, le pays aura besoin de faire recours à l’importation de 375.000 tonnes de la céréale. Cette situation peu reluisante dans la filière blé vient s’ajouter à un contexte déjà marqué par la forte chute de la production de maïs, principale denrée de base du pays. 
Pour faire face à ce déficit, des politiques agricoles de ces céréales capitales doivent être mise en œuvre pour assurer une sécurité alimentaire sans risque. 


A.G.M
Source

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