Burkina Faso : 37 projets d’adduction d’eau prévus par le gouvernement dans plusieurs régions
Le Burkina
Faso est un pays d’Afrique de l'Ouest sans accès à la mer. Malgré la croissance
économique en 2016, environ 40,1% des citoyens du pays vivent en dessous du
seuil de pauvreté et près de la moitié de la population n’a pas accès à de
l’eau potable. Dans ce pays, l’approvisionnement en eau potable en
milieu rural et semi urbain est assuré principalement par des puits modernes,
des forages et des bornes fontaines.
L’une des raisons pour lesquelles
l’eau est potable en quantité limitée réside dans les problèmes
environnementaux. Les sécheresses nationales au Burkina Faso rendent la
disponibilité de l'eau potable rare. Cela oblige de nombreuses personnes qui
habitent dans les zones rurales à migrer vers des zones urbaines malgré la
mauvaise qualité de l’eau et de l’assainissement.
Malgré la
situation déplorable au Burkina Faso, de nombreuses organisations humanitaires,
ainsi que le gouvernement du Burkina Faso, apportent des améliorations
significatives. De plus, le gouvernement du Burkina Faso a apporté des
améliorations lentes mais notables à la qualité globale de l’eau dans le pays.
Depuis 2000, le gouvernement a entrepris de nombreuses réformes pour résoudre
les problèmes liés à l’eau. C’est dans
ce sens que le gouvernement Burkinabé envisage de mettre à la disposition des
populations 37 projets d’adduction d’eau dans plusieurs régions.
37 projets d’adduction d’eau au
Burkina Faso
Au Burkina Faso,
l’Etat envisage de réaliser 37 projets d’adduction d’eau potable dans plusieurs
régions, a-t-on appris du compte rendu du
Conseil des ministres. Les dits projets, dont les travaux devraient bientôt être lancés,
seront mis en œuvre dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des
Hauts-Bassins et du Sud-Ouest. Ils devraient coûter plus de 5,8 milliards FCFA
soit environ 10 millions $.
Ce projet
entre dans le cadre de la première phase du Programme d’approvisionnement en
eau et assainissement (PAEA) lancé en mai dernier par les autorités burkinabé.
Prévu à un coût estimé à environ 305 millions $, il est soutenu par la
Banque mondiale et vise à fournir de l’eau potable et des installations pour
l’assainissement des eaux usées à 630 000 personnes vivant en milieu urbain et
530 000 en milieu rural, soit 1,16 million de personnes.
Par Adame NDAO
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