Elimination des déchets : Yaoundé comme un mauvais élève - Africa Green Magazine

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Elimination des déchets : Yaoundé comme un mauvais élève

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Elimination des déchets : Yaoundé comme un mauvais élève


Au détriment de la santé environnementale et humaine, l’incinération, l’enfouissement sont, à l’exemple, les pratiques employées par les populations pour éliminer les dépotoirs.

« A défaut d’aller verser mes ordures dans le bac à ordure, je les entasse derrière mon domicile et je les brûle par la suite », avoue un riverain. Avant de compléter: «Je n’ai pas besoin d’un habit particulier pour le faire.» Dans les marchés comme dans les lieux de résidence, plusieurs personnes procèdent elles-mêmes à l’élimination des déchets.

Pour y parvenir, elles emploient notamment l’incinération, l’enfouissement dans le sol. Des méthodes révolues pour certains, en ce moment où le Cameroun est à la quête des technologies innovantes pour une gestion durable des déchets n’ayant pas d’implications sur l’environnement.

Ces pratiques, qui, de prime à bord, désengorgent les tas d’ordures ont des implications sur l’écosystème et ses composantes. Au quotidien, en réduisant en cendre les déchets dangereux ou non, les exploitants déclarent les rejets des polluants dans l’atmosphère.

Un fait qui paralysera le vœu du pays qui est de réduire de 32%, les émissions des gaz à effet de serre. Tel que projeté par le ministère de l’Environnement, de la protection de la nature et du Développement durable. D’autres préfèrent les enfouir dans les sols.

Au regard de leur longue durée de vie, les déchets ne se décomposent pas rapidement. Toutes ces actions combinées ayant le vent en poupe un peu partout dans la ville ont des répercussions à court et à moyen terme sur l’environnement. En l’occurence biologique, hydrologique, climatique.

Comme conséquences, les experts sont unanimes pour relever la pollution des cours d’eau, la prolifération des pathologies respiratoires et hydriques telles que le choléra, le paludisme, la fièvre typhoïde, l’asthme et la dysenterie amibienne.

Le faible rendement agricole. Sans compter les pluies acides qui s’abattent dans la ville.


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