Renforcer le dialogue politique sur le financement climatique en Afrique - Africa Green Magazine

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Renforcer le dialogue politique sur le financement climatique en Afrique

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Renforcer le dialogue politique sur le financement climatique en Afrique


Les petits exploitants agricoles jouent un rĂ´le vital dans la sĂ©curitĂ© alimentaire, la nutrition et la croissance Ă©conomique en Afrique, mais leurs moyens de subsistance sont dĂ©jĂ  menacĂ©s par les effets du changement climatique. Les tensions dues aux phĂ©nomènes mĂ©tĂ©orologiques extrĂªmes frĂ©quents, au stress hydrique rĂ©current et Ă  la concurrence accrue pour la diminution des ressources naturelles exacerbent la pauvretĂ© et la faim, portent atteinte aux droits humains et conduisent Ă  la migration.

Dans la rĂ©gion du Sahel, la dĂ©sertification associĂ©e Ă  la pĂ©nurie d’eau, Ă  la dĂ©gradation des sols et Ă  l’insĂ©curitĂ© alimentaire aggrave l’instabilitĂ© politique au point que les populations locales assistent Ă  la recrudescence de l’extrĂ©misme violent. Les impacts du changement climatique dĂ©passent les capacitĂ©s de la rĂ©gion Ă  faire face Ă  ces risques. Par consĂ©quent, davantage de financement pour l'environnement et le climat est nĂ©cessaire, en particulier dans les petites exploitations agricoles, qui sont essentielles pour l'approvisionnement alimentaire de la rĂ©gion et oĂ¹ les agriculteurs sont particulièrement vulnĂ©rables.

Lorsque nous parlons de financement climatique, nous devons nous rappeler les mĂ©canismes complexes, le dialogue politique et le processus d’approbation nĂ©cessaires au niveau national avant que les projets puissent Ăªtre approuvĂ©s par les fonds mondiaux pour l’environnement et le climat, tels que le Fonds vert pour le climat, le Fonds pour l’environnement mondial. Fonds d’investissement (FEM) et le Fonds d’adaptation (FA).

Par exemple, pour recevoir un financement du FVC, un projet doit dĂ©montrer que le gouvernement local le soutient pleinement. Cela se fait par le biais d'une «procĂ©dure de non-objection» conduite par l'autoritĂ© nationale dĂ©signĂ©e (AND), qui est le responsable du Fonds de coordination mondial chargĂ© de coordonner le programme de pays conformĂ©ment aux plans et stratĂ©gies climatiques existants. Les ADN sont des hauts fonctionnaires des ministères de l'environnement ou de l'Ă©conomie ou du cabinet du premier ministre. Ils approuvent les idĂ©es de projet et les notes conceptuelles que les agences accrĂ©ditĂ©es soumettent en leur nom au Fonds.

Pour le FIDA, le processus de prĂ©paration et de prĂ©sentation d'un projet avec les autoritĂ©s nationales de coordination, les points focaux opĂ©rationnels du FEM, les comitĂ©s nationaux et le ministère de l'Agriculture commence lorsque les risques climatiques sont identifiĂ©s et qu'il est nĂ©cessaire de mobiliser un financement supplĂ©mentaire pour la lutte contre le changement climatique. Dans de nombreux contextes nationaux, ce processus peut Ăªtre entravĂ© par le manque de mĂ©canismes de coordination intersectoriels ou par une bonne comprĂ©hension des travaux dans le secteur agricole, des investissements financĂ©s par le FIDA et du modèle Ă©conomique du FIDA. 

Pour faciliter la collaboration avec les NDA et les fonds climat, le FIDA a rĂ©cemment lancĂ© le partenariat FIDA-NDA , une plate-forme qui rĂ©unit les NDA, le FIDA et d'autres partenaires en Afrique pour discuter avec les fonds mondiaux pour l'environnement et le climat au sujet des projets en cours dans les pays, mobiliser un financement climat pour la programmation. et renforcer les capacitĂ©s de toutes les parties prenantes.

Cet exercice sert Ă©galement de forum pour la coopĂ©ration Sud-Sud et triangulaire en rassemblant des reprĂ©sentants du Sud et des institutions multilatĂ©rales et en favorisant l’Ă©change d’idĂ©es et de solutions Ă  des problèmes communs. Le partenariat s'attaque aux principaux problèmes qui affectent les populations rurales vulnĂ©rables des pays en dĂ©veloppement en encourageant l'action climatique dans l'agriculture par l'intermĂ©diaire de responsables disposant d'une influence et d'un pouvoir de dĂ©cision importants au sein de leurs gouvernements. Ces interactions devraient mobiliser des ressources supplĂ©mentaires pour une agriculture rĂ©siliente au changement climatique, conduisant Ă  une amĂ©lioration durable des revenus des petits exploitants et Ă  une augmentation de la sĂ©curitĂ© alimentaire et nutritionnelle dans les contextes ruraux africains.

Les deux premiers d'une sĂ©rie d'ateliers rĂ©gionaux ont eu lieu Ă  Abidjan et Ă  Nairobi afin de renforcer les capacitĂ©s des points focaux et des programmes d'action climat dans les deux sous-rĂ©gions. Ces Ă©vĂ©nements servent Ă©galement Ă  Ă©changer des connaissances sur les contributions dĂ©terminĂ©es au niveau national (NDC) - un ensemble d'engagements pris par les parties Ă  la CCNUCC pour rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre - et leur importance pour le partenariat.

Avec l'appui du Programme d'adaptation de la petite agriculture (ASAP), cette plate-forme renforce le programme de dialogue politique du FIDA et cherche Ă  positionner le Fonds en tant que partenaire de choix pour le financement de la lutte contre le changement climatique en Afrique. L’union des forces maintiendra la dynamique en faveur de l’action pour le climat et incitera beaucoup Ă  la mise en place d’une agriculture Ă  faibles Ă©missions et rĂ©siliente au changement climatique sur tout le continent.


A.G.M
Source: IFAD

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