Le pétrole grimpe, le marché mise sur une baisse de l’offre de l’Opep
Le
Brent termine en hausse de 1,15 dollar à 58,53 dollars et le WTI finit sur un
gain de près de 2 dollars à 54,50 dollars.
Les
prix du pétrole ont terminé en nette hausse vendredi, profitant toujours
d’informations selon lesquelles l’Arabie saoudite tenterait d’organiser une
intervention avec l’Opep pour soutenir les cours de l’or noir.
A
Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s’est
apprécié de 1,15 dollar, ou 2%, pour clôturer à 58,53 dollars.
A
New York, le baril américain de WTI pour livraison en septembre a gagné 1,96
dollar, ou 3,7%, pour finir à 54,50 dollars.
«Il
semblerait que l’Arabie saoudite soit en train d’essayer de faire tout ce qui
est en son possible pour faire remonter les cours du brut», remarque Robert
Yawger de Mizuho.
Selon
l’agence Bloomberg, Ryad a contacté les autres membres de l’Organisation des
pays exportateurs de pétrole (Opep) après une chute des cours du pétrole
mercredi pour discuter de mesures susceptibles de les faire remonter.
L’Organisation et dix pays partenaires, dont la Russie, sont engagés depuis
2016 dans un accord de réduction de leur production.
L’Opep
«sait très bien comment soulager les craintes et stabiliser le marché de
l’énergie en périodes troubles», souligne Stephen Brennock, analyste pour PVM
Reports. Les efforts du royaume ont contribué à apaiser les craintes des
investisseurs sur la croissance et à mettre les tensions commerciales au second
plan dans l’immédiat.
Toutefois,
«malgré plusieurs annonces ces derniers mois, les effets restent limités»
puisque les cours sont récemment revenus à leur niveau de début d’année, avance
M. Yawger.
Les
cours du pétrole sont lestés par les inquiétudes sur la consommation d’or noir.
L’Agence
internationale de l’énergie (AIE) a encore abaissé vendredi ses prévisions pour
la croissance de la demande mondiale de pétrole en 2019 et 2020.
La
situation économique «est en train de devenir encore plus incertaine» avec les
tensions commerciales persistantes entre les États-Unis et la Chine, note
l’agence, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique.
A.G.M
Source :
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