Sommet UE-UA : "L’Afrique n’est pas responsable du réchauffement climatique."
AGM - « L’Afrique n’est pas
responsable du réchauffement climatique » tels sont les propos tenus par
le président de l’Union Africaine lors de son allocution.
Les chefs d'État ou de gouvernement des États membres de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE) se sont réunis à l'occasion du sixième sommet Union européenne ‑ Union africaine, qui s'est tenu à Bruxelles les 17 et 18 février 2022. La réunion était coprésidée par le président du Conseil européen, Charles Michel, et par le président du Sénégal et président de l'UA, Macky Sall.
C’est lors de son intervention dans le cadre du 6ème sommet de l’UE-UA, que le chef de l’Etat Sénégalais, a défendu le recours aux énergies fossiles et a réclamé « un accompagnement sur une période de transition (…) qui permettra de donner de l’électricité aux 600 millions d’africains qui en n'ont pas encore » soit un peu moins de la moitié de la population du continent. Conscient de l’urgence des immenses besoins énergétiques de l’Afrique et ce malgré son engament dans les accords de Paris et de la Grande muraille verte, il s’est voulu clair dans ses propos.
« L’Afrique est en pleine mutation, elle a beaucoup changé (…)
plus qu’une mise à jour de logiciel, nous proposons d’installer ensemble de nouveaux
logiciels adaptés aux mutations en cours » a expliqué le Macky Sall.
Le président de l’U.A appelle à un nouveau départ et entend
bien prioriser le développement des infrastructures tels que des centrales
électriques qui donneront accès à l’électricité et permettront
l’industrialisation de l’Afrique. Le président français Emmanuel Macron
également, a reconnu : « nous devons réinventer la relation ».
Au terme de ce 6ème sommet, il a été annoncé
« un paquet d’investissements Afrique-Europe d’au moins 150 millions
d’euros au service de notre ambition commune de 2030 et de l’agenda 2063 de
l’UA qui est composé de 3 volets portant sur les investissements, la santé et
l’éducation ».
Ce paquet encouragera les investissements durables à grandes
échelles dans les secteurs tels que :
- l’énergie, les transports et les infrastructures numériques ;
- la transition énergétique juste et équitable ;
- la transition écologique ;
- la transformation numérique au service d’une connectivité de confiance ;
- la croissance durable et la création d’emplois décents ;
- la facilitation des transports et l’efficacité des réseaux de transports connectés ;
- le développement humain (renforcement de la mobilité et de l’employabilité des jeunes).
Tout cela dans l’optique de relever les défis communs à la
coopération des deux continents.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire