LANCEMENT DU PROJET CHANGEMENT CLIMATIQUE
ET ASSAINISSEMENT : « ACCÉDER À LA RÉSILIENCE ET À L'ATTÉNUATION », LES ACTEURS DE L’ENVIRONNEMENT PRÊTS À S’INVESTIR
AGM-Sénégal 4 pays
d’Afrique et d’Asie dont le Sénégal sont concernés par le projet de recherche (SCARE)
sur le Changement Climatique et l’Assainissement initié par le Global Green
Growth Institute (GGGI) en collaboration avec ses partenaires financiers de la
fondation Bill et Melinda Gates. La cérémonie de lancement a lieu le 29 avril dernier à
Dakar sous la présence du ministère de l’eau et de l’assainissement et celui de
l’environnement et du développement durable.
Ce projet
vise à approfondir la compréhension de deux domaines interdépendant et critique
des services d’assainissement lié au changement climatique c’est-à-dire
les émissions de gaz à effet de serre (GES), en particulier à partir des
ouvrages d’assainissement autonome et la résilience des ouvrages et services
d’eau et d’assainissement face au changement climatique. C’est dans ce sens que
le représentant de GGGI, Mamadou Konaté, Conseiller principal du programme pays
en charge des questions agricoles et environnement, avance que le projet SCARE s’étale
sur une durée de 3 ans. Selon lui, la contribution de l’assainissement dans les émission des GES n’était
pas bien estimée mais le projet va permettre aux acteurs de faire des échantillonnages
et d’effectuer des tests. Cette activité sera rendu possible grâce à la
collaboration de l’école polytechnique de Thiès afin mesurer un certain nombre
de paramètres à partir desquels une estimation des émissions de gaz à effet de serre sera
faite.
@AGM |
Pour
faire face à ces problèmes liés à l’environnement et au changement climatique,
il est important de comprendre deux aspects interdépendants qui vont dans le
sens du développement de service résiliant et durable qui protègent la santé
publique. La première phase du projet consiste à comprendre les émissions de gaz
à effet de serre à travers des tests physiques sur des ouvrages dans deux
villes du Sénégal, à savoir Tivaouane et Kaolack, pendant une année. Améliorer
la compréhension des émissions provenant de l’assainissement, y compris les différentes
technologies de confinement et de transport tout le long de la chaîne de valeur.
Omar Sène, Directeur de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), appui cette idée et avoue l’importance de ce projet pour le secteur de l’assainissement
car il permettra d’améliorer les connaissances en rapport avec les émissions de
gaz à effet de serre mais aussi sur la résilience des ouvrages et
d’assainissement face aux phénomènes du changement climatique. Il cherche
également à améliorer la qualité de vie des communautés compromis par la
révolution industrielle.
La
seconde phase du projet concerne l’analyse de la résilience des services et
ouvrages d’assainissement face à l’effet des changements climatiques. Un acte essentiel
pour anticiper sur la durabilité des investissements futurs pour ainsi garantir la
protection de la santé publique. Sur ce point, M. Sène revient sur les
questions de la baisse de la pluviométrie, la hausse des moyennes de
température, l’élévation du niveau de la mer et ses conséquences en terme
d’inondation au niveau des zones côtières entre autres. Il a mentionné que ces fléaux
ont été cité dans le document portant sur la Contribution Déterminée au niveau National
(CDN) de décembre 2020.
Pour régler cette situation, le projet changement climatique et assainissement (SCARE) vise à fournir de meilleurs estimations des émissions de gaz à effet de serre associées à la chaîne de valeur assainissement dans les zones urbaines et les ville secondaires en mettant l’accent sur l’assainissement, l’identification des choix et options technologiques et de gestions, amélioration de la compréhension et de la manière de renforcer la résilience des services d’assainissement de même que l'amélioration de la disponibilité des produits et services à l'épreuve du climat.
Journaliste/AGM
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