LA JOURNEE MONDIALE CONTRE LA PUBLICITE
AGM/ La journée mondiale contre la pub est une initiative qui se déroule le
25 mars de chaque année et qui vise à des actions coordonnées à travers le
monde contrer l’invasion par la publicité.
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@Pixabay |
Partout dans le monde,
des citoyens et des artistes agissent pour se réapproprier l’espace public accaparé par
la publicité extérieure des grandes firmes. Ces actions
s’inscrivent dans un mouvement international d’opposition, à l’échelle
mondiale, à l’industrie publicitaire, et d’élaboration, à l’échelle communale,
de solutions qui répondent aux besoins de la population et de la planète.
Le pouvoir des firmes
influence chaque aspect de nos vies modernes : la façon dont nous nous
percevons nous-mêmes ; nos corps ; notre définition des genres, des prétendues
races, de la classe ; jusqu’à notre perception des autres et du monde dans
lequel nous vivons. La
publicité ne se contente pas de nous vendre des produits, elle
formate nos attentes quant à ce qui donnerait un sens à la vie.
La loi
relative aux affichages publicitaires doit être surveillée et ne doit pas n’est
pas à bannir. Elle doit permettre de réglementer les panneaux publicitaires et
de réduire la pollution du paysage de nos campagnes ainsi que des petites
villes, tout le monde le constate, beaucoup le regrettent, certains le
critiquent mais personne ne répond. Réduire la pollution visuelle que
constituent ces publicités installées aux carrefours et en bordure de chaussée
et ainsi "protéger le cadre de vie". Par ailleurs, plusieurs
associations dénoncent ces affichages publicitaires intempestifs car cela peut
distraire l’attention des conducteurs.
Les seuls
affichages qui échappent au démontage sont ceux qui indiquent les monuments
historiques ouverts au public, les activités culturelles (spectacles vivants ou
cinématographiques, enseignement, expositions d’art…), les commerces de ventes
des produits du terroir ou qui annoncent des opérations temporaires et
manifestations exceptionnelles.
Néanmoins, leur
surface ne devra pas excéder 4 mètres carrés ni s'élever à plus de six
mètres au-dessus du niveau du sol.
Outre la
pollution visuelle et les problèmes de sécurité (il n’est pas rare qu’un
panneau s’effondre lors d’intempéries), cette prolifération menace désormais la
viabilité des professionnels de la publicité. Plus précisément, de ceux dont
c’est l’activité officielle. Ces derniers considèrent que ceux dont ce n’est
pas le métier exercent une activité informelle qui vient court-circuiter celle
des agences légalement agréées par le ministère de la Communication.
KENGUE CINDY
Journaliste stragiaire/ AGM
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