GHANA : UNE APPLICATION LUTTE CONTRE LA DEFORESTATION ILLEGALE DANS LA FORET DU PARC NATIONAL DE BIA
AGM-GHANA Au Ghana, comme dans de nombreux pays producteurs
de bois en Afrique ou même ailleurs, l’exploitation non autorisée des forêts et
le commerce du bois abattu illégalement sont récurrents. Ce phénomène est
inéluctablement source de dégâts sociaux, économiques et environnementaux tant,
pour ces pays eux-mêmes que pour la planète entière du fait du rôle d’équilibre
écologique que joue la forêt. Préoccupée par cet état de fait, l’Union
européenne a entamé, en 2003, une série de négociations bilatérales avec
plusieurs pays producteurs et exportateurs de bois aussi bien en Afrique de
l’Ouest qu’en Afrique centrale et même au-delà, notamment, l’Indonésie, la Malaisie
et le Vietnam…, selon le site cairn.info.
A cet
effet, une application a été créée pour permettre de dénoncer les voleurs de
bois dans cette forêt du nord-ouest du Ghana. Pour repérer les exploitants
illégaux, l’ONG nature et développement envoie des observateurs locaux dans les
zones les plus touchées du pays. Abena
Woode membre de « Nature and Development Foundation » (NDF) souligne,
« la plus part des alertes enregistrés sur la plateforme font état de
l’utilisation de tronçonneuses, elles permettent de transformer les arbres
coupés en bois charpentés sur place, spontanément ». Grâce aux données
recueillies le projet a pu analyser quelques sites concernés, les informations sont
ensuite transmises à la commission des forêts pour que des mesures soient
prises.
L’utilisation
illégale de tronçonneuse a augmenté, mais avec la mise en place de cette
application, les ghanéens ont réussi à freiner les activités illégales autour
de la réserve.
Le
commerce du bois est un secteur clé de l’économie ghanéenne, les bois tropicaux
sont vendus dans le monde entier et les plus rares sont vendus à des prix très
élevés.
Le projet
est financé avec l’aide de l’union européenne, et l’équipe espère faire des
émules dans tout le pays. De plus, la
fondation nature et développement ne travaille pas seulement à la prévention de
la déforestation elle est également médiatrice dans les conflits entre les
habitants et l’industrie du bois.
Penda Djigo/AGM
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