COVID-19 : LES MASQUES ISSUS DE LA PANDEMIE
Après l’annonce de la Covid-19, le port du masque a été imposé par la plupart
des gouvernements pour ralentir la propagation du virus. Au début de la
pandémie, les populations ont été confrontées à une pénurie de masques à
travers le monde. Face à ce manque, les gouvernements ont mis en place un
système de production d'équipements médicalisés afin de pallier aux besoins des
populations. En plein milieu de la pandémie, les pays producteurs de matériel
médical ne pouvant plus ravitailler l’extérieur, l’Afrique a dû réagir de manière
rapide et efficace, le Maroc, l’Algérie et le Nigeria ont commencé à produire
des masques (chirurgicaux et en tissu) en quantité. Le Sénégal et le Kenya se
sont lancés dans la fabrication de gels hydroalcooliques et ont travaillé à
l'élaboration des respirateurs artificiels, en plus des dons reçus de grands
organismes internationaux.
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Le port du masque toujours obligatoire dans les endroits partagés et
clos afin de limiter les risques de propagation du virus, les populations ont
un large choix sur le marché des masques du chirurgical au FFP en passant par
celui en tissu, il en existe pour toutes les bourses et pour tous les goûts.
Cependant, un constat a été fait au sein de certaines grandes villes
africaines, les masques constituent une nouvelle pollution urbaine. Longtemps
après la pénurie de masques médicalisés qui touchaient le monde, ils sont aujourd’hui
abandonnés, perdus ou encore jetés dans les rues après utilisation. « S’en débarrasser n’importe comment, c’est
la négation [du] civisme. L’acte de le jeter à même le sol annihile entièrement
le fait de l’avoir porté, affirme un article de France Culture.
[…] En passant d’un régime de rareté à un régime d’abondance, les masques ont
été totalement démonétisés. » Dans les pays occidentaux les masques jetés ne
sont pas recyclés ni triés, « ils sont simplement incinérés avec les ordures
ménagères, explique Olivier Delvallee. A ce jour, aucune statistique n'indique
la consommation de masques en Afrique depuis le début de la pandémie.
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Une étude menée au sein de Africa Green Magazine révèle
que 71% des employés préfèrent utiliser le masque chirurgical et 40% affirment
le recycler. Un article publié en Juin 2020 par le JDS (Journal
de St Denis) nous renseigne quant au désastre écologique que présente l'usage
unique du masque « nous sommes en train de comparer l’impact environnemental de
notre masque lavable 30 fois face à 30 masques chirurgicaux à usage unique
importés d’Asie. Les premiers résultats sont encourageants, jusqu’à 9 fois
moins d’émissions polluantes d'après les TISSAGES de Charlieu. Les masques
chirurgicaux contiennent du polypropylène, une matière qui n’est pas
biodégradable. Leur durée de décomposition est estimée à 400 ans, ce qui est
dramatique sachant qu’ils polluent déjà les mers et les océans. Cependant des
scientifiques cherchent un moyen de recycler les masques de sorte à respecter
les normes d'hygiène.
D'Ici là, adoptons un comportement responsable en lavant nos masques
médicalisés afin d'en utiliser le moins. Devenons éco-responsables !
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