COVID-19 : UN BILAN ENVIRONNEMENTAL MONTRE UN AIR MOINS POLLUE MAIS UNE NATURE AVEC PLUS DE PLASTIQUE
AGM- La pandémie
du coronavirus a eu des conséquences positives comme négatives sur le plan
environnemental. Depuis que les mesures de restriction pour lutter contre le
covid-19 ont été imposé à la population européenne, cela a permis une amélioration
provisoire de la qualité de l’air selon l’agence européenne de l’environnement
(EEA).
Parmi les
points positifs, la concentration de dioxyde d’azote (NO2), gaz produit
principalement par les véhicules et les centrales thermiques et pouvant causer
une inflammation importante des voies respiratoires, a ainsi baissé de 61% en
Espagne, 52% en France ou encore 48% en Italie au mois d’avril. Ces trois pays
avaient mis en place des mesures drastiques de confinement. Et aussi grâce à
cela, la pollution sonore est également présumée en baisse. En dehors de ces
pays, il a été constaté dans d’autres continents que les émissions de CO2 ont considérablement
baissé en cette période de crise sanitaire.
Responsables
du changement climatique, les émissions de CO2
ont nettement baissé dans les pays les premiers touchés par le
coronavirus. Pour rappel, entre début février et mars 2020, les émissions de
CO2 ont chuté de près d’un quart en Chine par rapport à 2019. De même, le Nord
de l’Italie et les Etats-Unis qui avaient commencé à enregistrer une baisse de
leurs émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique. Ces baisses sont de ce
fait directement liées à la réduction drastique des activités industrielles
fortement dépendantes du charbon et du pétrole. De même, le coup de frein donné
à la mobilité des personnes, en particulier liée au trafic aérien mondial (un
secteur fortement émetteur de gaz à effet de serre), semble entraîner
mécaniquement une baisse des émissions de CO2.
Par
contre, des conséquences négatives telles que l’utilisation des plastiques à
usage unique, lié aux exigences sanitaires ont été également notées. Depuis l’arrivée du coronavirus, le monde ne
cesse de trouver des solutions afin de d’éradiquer cette maladie qui aujourd’hui
a couté la vie à des centaines de milliers de personne. C’est la raison pour
laquelle le recours aux plastiques à usage unique s’est accru et cela a contribué à une « augmentation de
la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre ». Selon
l’article paru dans « Le courrier »,
à Wuhan, en Chine, où l’épidémie de COVID-19 a explosé en premier, la quantité
des déchets médicaux ont été multipliés par six par rapport à la période avant
crise, avec une estimation d’environ 240 tonnes de déchets rejetés par jour.
Une étude menée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique par
ailleurs qu’au début de l’épidémie, le monde se servait d’environ 89 millions
de masques médicaux par mois et de 79 millions de masques dédiés.
Au
Vietnam, en particulier, à Dà Nang, des incinérateurs sont en surcharge avec la
mission de traiter 4.8 tonnes de déchets médicaux à peu près par jour. Ces
chiffres probants sont suffisants pour apporter à chacun de nous une vision
globale sur la situation alarmante de l’élimination des déchets plastiques
pendant la période de la pandémie de COVID-19.
En effet,
l’agence européenne de l’environnement souligne que la demande mondiale d’équipements de protection individuelle, tels
que masques, gants, blouses, désinfectant pour les mains en bouteille, etc. », a
connu une hausse soudaine.
Aujourd’hui,
ces objets sont retrouvés partout dans la nature et même dans les océans. Une
situation qui pourrait remettre en question les efforts de l’union européenne dans le cadre de la réduction de la pollution
plastique et de l’évolution vers un système de plastique plus durable et
circulaire.
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